FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2015 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Parce que vous croyez que je m'amuse ?
    La fine équipe à Celra !
    Je me suis fait plaisir pour une fois !
    David prends son mal en patience
    AIX2
  • Jeudi 19 Février 2015
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    Il est à peine 9h quand je vais rejoindre le camping sous un soleil déjà magnifique, pas de baigneuses en vue, pas le moindre touriste. A l'accueil on me désigne l'endroit ou poser la palette, un coup de hayon transpal et c'est fait. J'ai plus qu'à rejoindre El Volo et l'espagne. Je me pointe pile à l'heure au RDV à Celrà, j'ai pas attendu 5 minutes pour me mettre à quai, et moins d'une demi heure plus tard j'étais vide. Encore un peu et ici ça sera mieux organisé que chez BASF à Ludwigshafen. Enorme surprise une fois vide, je recharge au MIN à St Charles. Ah ben celle-ci, je m'y attendais pas du tout, comme d'hab. Je charge rien d'exotique, y a Girteka et Primafrio poir ça, non, je charge pour Aix. RDV est pris pour 14h30 ce qui me laisse le temps d'un arrêt chez Padrosa histoire de faire un peu king of the road. Sur le bord de l'AP7 au niveau de La Jonquera, il y a un énorme tas de Primafrio, j'ignore si c'est lié avec le fait qu'ils sont interdit de cabotage en france pour 1 an, mais j'en avait encore jamais vu autant parqué d'un coup, je suis tellement resté sur le cul que j'ai pas declanché de photo.

    C'est au quai 5 que j'ai l'enorme privilège de passer mon après-midi à la Satfer à Perpignan, juste à côté de David, un fidèle lecteur de CDB qui enchaine les A/R entre Remoulins et ici. Faire ça ou moisir à pôle emploi, y a pas photo, c'est mieux. Le gars qui me charge est lui aussi bien cool, je peux passer un bon moment à la machine à afé sans stresser, bien que à un moment mon Perpignan-Aix a été à deux doigts de se transformer en un Perpignan-Beziers, mais je doute que mon boss aurait été du même avis. C'est  18h quand je demarre pour me jeter dans les bouchons du soir de Perpignan. Je m'en fous, j'ai le temps. Tant mieux d'ailleurs car la traversée de Montpellier a été ultra pénible, accident et bouchons, c'est une plaie cette ville ou tous les coups sont permis. Je casse la croûte tranquille à Gallargues et je finis par arriver un peu après 22h à Aix. C'est drôle parce que ça faisait des années que j'avais plus foutu une roue ici, et c'est toujours aussi pourri, absolument rien n'a changé en 7 ans, mis à part le fait qu'il faille se vetir en fluo. J'essaie de pas bener mes palette europ de citrons de 2m60 de haut, je vais ensuite commetre l'erreur de me garer sur le parking de la base, ou j'assiste médusé au ballet des livreurs de supermarché. Et ben, je peux l'affirmer ici, le materiel est costaud. Ripages en tout genre, gros coup d'accelerateur dans tous les sens, et fin du fin, le mec qui pisse sur sa roue pendant que ses collègues viennent lui serrer la main. Sans doute des mecs qui demain donneront leur avis sur le transport international sur TF1 ou M6 ! Autant dire que j'ai pas dormi beaucoup entre les hurlements primaires, et les rugissements des R440 et autre Stralis...

    Mais bon, le transport est une grande famille pas vrai ?