| Carnet de bord de Novembre 2015 | Partager sur Facebook |
A 4h40 je suis sur le pied de guerre, et je demarre 20 minutes plus tard de mon superbe parking à Chasse. J'aurai pû partir legerement plus tard, mais au moins, je sais qu'à 5h ça roule nickel pour passer Lugdunum. Pour changer un peu, et surtout parce que c'est le plus logique pour aller dans la ZI de Bourg, je passe par Villars les Dombes, y a un bail que j'ai pas usé du Michelin par là, maintenant, c'est interdit de 22h à 5h la 83. Sauf desserte. Je suis en desserte donc, et il est plus de 5h. Je me radine à l'usine de cables à Bourg, du moins St Denis les Bourg, c'est nettement plus calme que St Denis les Neuf Trois. Le gardien me fait patienter jusque 7h et je peux me presenter avec mon sourire ultra bright au chef de la recepetion, lequel chef m'envoie faire le tour de l'usine et j'attends un cariste puis je retourne chercher mon CMR auprès du chef, les palettes sont empillées avec des dizaines d'autres par un type qui s'en branle completement, fin de la livraison urgente ça m'a pris 37 minutes. J'ai failli devenir fou, j'en peux plus de ces mecs, de ces procedures plus connes les unes que les autres. J'ai envie de commetre l'irreparable et de manger et de ces tocards en pot au feu.
Moi qui carressait l'espoir de vider avant midi à Clamecy, j'oublie. Oui, chez moi, 2 palettes (déjà préalablement tirées à l'arrière de la semi) ça prend au pire 10 minutes. Donc, je ne m'affole pas, et je stoppe prendre mon petit dej à Macon pour pas perdre les bonnes habitudes. Meteo France avait promis un changement radical de temps, la limite beau moche se situe aujourd'hui à Chalon. Mais même avec un temps moche, le parcours entre Avallon et Clamecy reste un pur bonheur tellement le coin est magnifique, à chaque fois, je me dis que j'emmenerai bien ma moitié dans ces coins là faire du tourisme culinaire, et culturel. Parce que putain, ça biche dans le coin ! Comme prévu, c'est la pause casse croute ici, reprise des opérations à 13H, impec, ça me laisse le temps de prendre des forces aussi.
A 13h pile, je suis face au chef CGT medaillé du travail qui a toujours le mot pour rire, des comme lui, y en a plus dans les boites, il me prepare les papiers et etiquettes en racontant des conneries. Je rigole un peu moins 5 minutes plus tard puisque je dois me sortir les 22T au tire pal, ça fait de l'exercice, je me dis ça à chaque fois, mais c'est abusé. Une heure plus tard, je suis sur les routes boueuses du 58, direction Bourges. Y a pas de trafic, c'est peinard, par contre il pleuvasse c'est gras, ça glisse, il faut guidare con prudenza... A 16h je suis au quai 46 à Bourges, je bouge plus pendant 9h car il faut livrer en 4 et 6h à Jonage... ça va être tendu de la gaine playtex.