FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2017 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Déjà qu'on avance pas...
    Je vide au fond de l'impasse au calme
    Donc, c'est Tarrega
    Tienes que espererar
    Catalunya profonde
  • Mardi 19 Septembre 2017
  •  

    La bonne nouvelle ce matin, c'est que je ne me suis pas fait piquer de gasoil, qu'il fait beau et que j'ai assez bien dormi. Ce qui me pousse à demarrer à l'heure à 6h45. Sur l'autoroute ça s'est déjà bien chargé, mais pas de stress, pas de bouchon comme à Paris, ça roule ! Evidement ça s'empille vers Vendargues mais on s'en fout en fait... 2h d'efforts plus loin je me pose à Narbonne, completement affolé à l'idée de savoir si oui et non il reste des croissants, la réponse ne se fait pas attendre, c'est OUI. Tout à coup pendant que je mangeais bruyament ce pauvre croissant, j'ai remarqué un silence dans la salle. Un car vient de se poser sur la piste à gasoil. Un car rempli de passagers bien sûr. Tout le monde tremble, va t on être envahis par une horde de retraités sauvages dans quelques instants ??? Il reste 4 croissants, les chiottes viennent juste d'être nettoyés, l'horreur. Finalement un seul papy aura osé franchir la porte. 

    45 minutes plus tard je suis de retour dans ma camionette turbo diesel intercooler direction La Catalogne, en pensant que peut-être un jour le 66 sera intégré au reste de la Catalogne ? On passera des week-ends bloqués à la douane de Fitou... Je reprends mes esprits assez vite à la reception d'un message sur mon Iphone10, j'ai RDV à 15h à Santa Oliva. OK, pas de problèmes, même 13h aussi pourquoi pas !? J'y serai à 17h, le chef a dit : "On vera sur place" Voilà. Juste après Le péage du Boulou, il y a un enorme bouchon, on passe de longues minutes à l'arrêt et il faut ensuite quasi 10 minutes pour arriver au sommet. Je me permets d'ouvrir une parenthèse sur un sujet jamais abordé ici : Il y a depuis que je passe la frontière ici, depuis 1991 donc, un frigo espagnol decroché vers les douanes, frigo blanc, chassis rouge. Au début que je roulais il était bien pimpant, et il n'a jamais plus rebougé, recemment le coffre à palettes s'est detaché et traine au sol. J'ai toujours pas compris ce qu'il s'était passé avec cette remorque, quelqu'un connait l'histoire ??

    A presque midi, je debarque sur Girona je livre des machines dans un magasin de sport, enfin un grossiste, c'est sur une contre allée mais on livre au fond d'une impasse derrière. A l'angle il y a un tas de catalans en terrasse et vas y que ça commente la manoeuvre. Mais j'ai réculé du 1er coup et rien cassé, dommage pour la conversation. Le dechargement est rapide, le cariste bien sympathique, je ressors en faisant bien gaffe. Ensuite c'est coupage à travers par la C25. Heureusement je suis pas chargé trop trop lourd, la preuve j'ai dû légérement freiner sur la bretelle de Gurb, alors hein, ça marche un Volvo !! Je me radine à 14h à Tarrega, pile l'heure ou les types s'en vont bouffer, ils reviennent à 15h. De toutes façons je devais faire 30 minutes de pause, du coup j'en ferai un peu plus... 

    D'ici pour aller à Santa Oliva, il n'y a qu'une seule route, la C14. On doit d'abord se farcir les faubourgs de la ville, bien mignon Tarrega, pour ensuite recuperer une route bien droite entrecoupée de virages mortels par moments, une route bien espagnole en fait, heuu catalane pardon. Quoi qu'il en soit c'est super joli et je finis par me radiner chez Carreras à 16h40, avec donc 1h40 de retard, ce que m'a bien fait remarqué la cougar de service. Je laisse mon numéro de téléphone, persuadé que je vais moisir ici, mais 20 minutes plus tard j'ai pour ORDRE de revenir, quai 18, en 30 minutes c'était bouclé. Ce qui me laisse pile les heures et l'amplitude pour m'avancer un peu vers le sud, je claque une 11h à El Perello, dans la ZI au calme. Voilà un mardi qu'il était bien bon.