Carnet de bord de Février 2018 | Partager sur Facebook |
Chose completement incroyable ce lundi, il ne pleut pas, il fait presque pas froid et surtout, il n'est que 5h30 quand je dégage. Bref, y a pas de stress ce matin. Il faut dire que j'ai un programme tranquille et déjà presque tracé jusqu'à mardi, c'est rare et c'est plutôt pas désagréable. Sur l'A7 c'est déjà moitié la guerre entre camionneurs, ya du monde et ça se fait pas de cadeau, quel pied de rouler en 2018 ! Enfin, comme j'ai dit, je m'affole pas, le seul truc qui me rend ronchon ce matin, c'est que j'ai 22t sur 10m de plancher, le reste c'est du léger, et que le 3e essieu ne se pose pas car il ne detecte pas assez de poids. Quelle merde ce truc. Le jour se lève et laisse place à un magnifique soleil sur le Languedoc, pause café à La Palme pour 45 longues minutes.
A La Jonquera, la Guardia Civil refait le même plan, armés jusqu'aux dents que la semaine passée, grosse chicane, on se demande à quoi ça sert cette mise en scène, d'autant que si on sort à la première sortie La Jonquera, il n'y aucun contrôles, jamais. Le soleil disparait, il fait moche sur la Catalogne. A 11h30 j'arrive chez le premier client à Celra, une grande plateforme dédiée aux articles de sport sur internet, je connaissais pas les horaires de reception, en fait c'est facile : 6h-22h non stop. J'ai juste 4 palettes à poser, en 5 minutes c'est réglé, et comme il est presque midi j'ai les crocs alors je fais un graillon. Je croise ensuite Aurélien à la discothèque à Montornès, vu l'heure évidement, on se voit juste sur le grand parking et pour que je lui récupère 2 piles de rolls vides. Je finis ma petite tournée au port de Barcelone, chez le client on approche la fin de journée, j'attends pas sur le parking et juste 35 minutes à quai pour vider.
Eric de chez TILT m'appelle pile au moment ou je sors, je devais charger à 20h, mais c'est déjà presque prêt, ils seront dispos vers 17h. Etant donné que c'est pas encore l'heure de pointe et que sur place il y a de quoi se garer, je me dis que je devrais rapidement y aller, d'autant que je connais le coin et la rue, c'est juste incroyable. Je me suis donc décidé à caler 3h ici. Le temps de finir de charger et tout, j'avais déjà 2h d'arrêt bien tapés. Il faut dire que la semi était bien pleine, tellement que je pouvais pas rentrer la seconde pile de rolls que j'ai dû démonter et mettre dans les coffres à Palettes. Je repars du coup un peu après 19h, en plein merdier, direction Girona, il y a un gros carton, et c'est pas grave, je remonte par la côte, c'est pareil ! J'échoue aux max de l'amplitude au dernier parking de la C32 ou il reste juste une place pour moi, il faut dire qu'il n'y en a que 5...