Carnet de bord de Novembre 2018 | Partager sur Facebook |
A ma plus grande surprise, succés total pour la mobilisation de ce week-end avec les gilets à haute visibilité. Bien sûr j'ai regardé ça de loin, et comme beaucoup je suis resté sagement à la maison. Je vais déjà nul part ou y a du monde, je pars pas en vacances, je vais ni au concerts ni au cinéma, c'est pas pour aller me les geler sur un rond point. De ce que j'ai vu il y a eu pas mal de debordements l'alcool a coulé à flôts, ça arrange rien à la sauce, et puis j'ai quand même du boulot, en l'occurence un RDV à 7h à Montornès.
Après avoir longuement réfléchi avec le York endormi dans mes bras pendant que je mattais le dernier film de Rochefort à la téloche, j'ai mis en route à 23h. La barrage de Leroy Merlin à Valence s'est déplacé vers le dépôt des essences, à ce qu'il parait les "routiers" sont en grève aujourd'hui. Mais j'ai pas réussi à connaitre la moindre revendication ? Il y a même pas d'intelocuteur, bizarre ce truc. Dans mes revendications je demande des chiottes et des douches nickel comme en Allemagne, mais partout en Europe, des parkings ombragés, mais pas goudronnés et l'élargissement des horaires de livraison, rien que ça !
A 23h je balance la York, je fais un mimi à ma moitié et je mets en route mon fidèle taxi suédois. A Valence les manifestants ont comme prévu pris position au dépôt pétrolier, sur l'A7 il y a bien un peu de trafic et la plupart des accés à l'autoroute sont fermés, Il faut parfois rouler plus de 50km avant de trouver une sortie qui soit en service, j'alterne entre 107.7 et G map pour voir l'évolution des manifs, ça bouchonne pas mal sur la partie sud de l'A9 quand je passe à Perpignan Sud il y a déjà une file d'un ou deux km de frigos espagnols qui vont à St Charles, bloqués sur la bande d'arrêt d'urgence. Quand je me pointe à la barrière du Perthus, il y a des manifestants qui ne doivent avoir guère plus de 20 ans qui laisse passer les camions au compte goutte, les flics bougent pas, ils sont pourtant plus nombreux que les manifestants, etrange. Malgré tout, je me demande le réel impact sur Macron le fait de bloquer le péage au Perthus ? Du coup, je me pose in extremis à La Jonquera pile poil face à l'entrée du Paradise.
53 minutes de rêves non érotiques plus loin, je redecolle beaucoup moins stressé, à priori, à moins que les catalans se mettent en colère, y a pas de manifs de prévues. Je finis par arriver à 6h30 à Montornès, il fallait tout... Quand la porte de la reception s'ouvre à 7h tout le monde se précipite mais malgré tout sans le petit malin de service qui passe avant tout le monde. J'avais pas mon numéro de RDV, mais heureusement Maxime est un lève tôt 5 minutes plus tard c'est good, je peux aller me positionner batiment 2, quai 233 ou j'ai le privilège de sortir mes 12 palettes pendant que Montsé colle les étiquettes, à 7h40 c'est plié, whaoh.
Vu l'heure, c'est la guerre sur l'AP7 et je goutte assez peu aux joies des bouchons matinaux, je me planque dans la zi de Montmelo pour faire 3h de coupure, hé hé hé, pas con le mec, 1ere 11 de la semaine pliée déjà ! A 11h ça se passe nettement mieux pour contourner Barcelona, j'ai plus qu'à tirer mes heures direction Zaragoza. Je suis quasi arrivé à Fraga, dans une zone indutrielle deserte ou presque, l'idéal pour la ronflette du lundi. 8h50 de guidonnage, moi ça me suffit !