FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2019 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Je sais pas si je l'ai déjà dit, mais j'adore traverser la Bisbal d'Emporda
    Palamos
    Il doit y avoir des graines pas loin
    N240
    Pulpe de fruits
  • Mardi 19 Mars 2019
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    Il faut pas que je me loupe ce matin, la journée est assez tendue. Je démarre à pile 5h30 dès que j'ai ma coupure et gooo ! Mis à part un vent de dingue ça roule nickel, c'est jour de grève national, un peu partout il y a des blocages, certains GJ ont remis le couvert, mais pas au Boulou et c'est tant mieux. Pour aller à Palamos, ça me fait sortir à Figueras NORD, juste en face y a Padrosa, ça tombe bien, la nature a vraiment tout prévu. Je coupe mes 45 qui me permettent de faire un peu d'entretient sur ma personne. Les beaux jours arrivent, il y a un signe qui ne trompe pas, c'est le nombre de campings cars sur la C31, il est en hausse. Bientôt il va devenir compliqué de traverser La Bisbal, je comprends que le touriste y vienne, c'est tellement joli. 

    Arrivé à Palamos, je me mets en place au moment ou un Calsina Carré dégage, pile poil, c'est synchronisé. J'ai juste 3 palettes à poser, ça bricole pas, je suis en avance du coup sur les prévisions, je voulais arriver avant la fatidique pause de 13h chez Gordi à Les Franqueses, je suis arrivé à 12h15, c'est nickel. 8t à poser, ça prend 10 minutes. Le vent à disparu sur Barcelone, du coup, il fait moche, il tombe même quelques gouttas de pluie, et il y en a besoin ici. Je sors vite de Barcelone, la suite c'est impératif avant 16h à Tarragone, du coup malgré ça j'ai le temps de manger tranquillos car il est l'heure et je me pointe chez BIC Ibéria à 14h45. Du coup en avance, parce que c'est cool de bosser chez BIC, ils reprennent à 15h, mais après 16h c'est trop tard pour vider. A noter que j'avais jamais vu une boite avec autant de sécurité, le gardien fait ouvrir les portes avant d'entrer, il y a des plots énormes de 50cm de diamètre contre les voitures belier, l'explication c'est qu'il y a quelques années ils ont été victimes d'une bombe d'après le cariste, depuis, ils ont la trouille. 

    Je repars de là avec 5 briquets tout neufs, qui vont me durer des années vu que je fume plus, à moins que je reprenne la clope tellement qu'il y a des trucs qui m'enervent. Je fais 2km pour aller au client suivant, c'est la pause, faut attendre. Une fois vide, je dois tenter de recharger à Lérida vu que j'étais prévu aujourd'hui, c'est jouable. Bien sûr j'ai appelé avant de monter à l'usine, je deteste courir pour rien. Je débarque à 18h30 à l'usine de pulpe de fruits, une grosse heure plus tard, je suis reparti avec une grosse moitié de chargée, frigo sur +4°c. J'ai plus qu'à tirer mes 10h au maximum, ça me fait atterir dans le poligono industrial de Tarrega avec 9h58, c'est bon, pas la peine d'insister.