| Carnet de bord de Décembre 2016 | Partager sur Facebook |
Comme je le craignais j'ai pas super bien dormi, ça fait un sacré rafut les lames qui raclent le bitume. D'un autre côté si j'avais roupillé 2km plus loin sur le parking de la station, j'aurai stressé comme un con pour savoir si je pourrais repartir ce matin. Effectivement, il a pas cessé de neiger de la nuit, il y en a une bonne épaisseur. Première opération avant de partir, aller pisser. Je me rends compte que j'ai de la neige jusqu'au pare chocs, je m'enfonce à la moitié du tibia et au 3e pas, une de mes chaussures reste plantée dans la neige, je me retrouve en chaussette, et ma pompe est remplie de neige, super ! J'avais qu'à pisser dans une bouteille comme tout routier qui se respecte pas.
A 6h45 petantes, je demarre, je suis sorti d'un coup sec avec
mon piège, ça a même pas patiné, même pas drôle. Pour descendre vers Turin, c'est pratiquement tout en tunnels, donc à l'abri et c'est tant mieux. Toujours est il que j'aime mieux être dans mon sens que dans l'autre, ça roule vraiment pas vite. La neige se transforme en pluie à Rivoli à l'entrée de Turin quoi. Sur la tengenziale ça roule encore assez, entre les endormis et les excités, ça fait un sacré mélange il faut avoir les yeux de partout, je peux me détendre une fois passé ce bordel, la pluie ne cesse pas, le flip flap des essuis glaces est vite soporifique, d'autant qu'il n'y a rien à voir mis à part les TGV qui se suivent le long de l'A4. Je debarque à Magenta vers 9h30 pour faire les formalités de dedouanement, car il y a des acquis aussi pour les additifs, on en apprend tous les jours ! 20 minutes plus tard c'est fait, et je suis en règle avec l'administration fistale, oui, fistale... Vu l'heure ça passe pas trop mal sur la tangenziale de Milan, nickel même. Avec déjà 4h et quelques de guidon, je me pose à l'Autogrill de Somaglia histoire de moi aussi passer sous la douche.
Je ne traine que 30 minutes histoire de remettre les compteurs à 0, je suis annoncé pour 15h pas plus tard grand maxi 15h30 à Livorno. Alors je me jette tête baissée sur l'A1 jusqu'à Parme et ensuite direction La Spezia, c'est dommage qu'il fasse aussi moche parce que c'est une très jolie autoroute que je prends pas souvent, et sur le mouillé, il faut faire vraiment gaffe, ça chasse un peu à chaque passage de joint sur les ponts en courbe et il y en a un sacré paquet sur cette portion. Je finis par me radiner dans l'horrible zone portuaire de Livorno juste avant 15h, et vu la météo, c'est encore plus moche que d'habitude. En place au beau milieu des citernes d'hydrocarbures qui se demandent ce que je fous la... Ben je livre 3 IBC ! En 15 minutes c'est torché, et je tente sans convictions d'aller livrer Arezzo ce soir, mais il me reste encore 30 min de coupure à caser au milieu et de plus ça roule pire que mal sur Florence. Du coup je me radine à 18h10, la patronne ferme le portail, les caristes sont déjà partis depuis un moment, j'ai plus qu'à aller me poser avec mes 9h30 de guidon depuis ce matin, et en plus, je walide une bonne 11 !! Et il pleut encore....