| Carnet de bord de Juillet 2017 | Partager sur Facebook |
Il fait affreux chaud dès le reveil, déjà 25 à 7h30 du matin, ça promet, malgré tout j'ai roupillir à peu près tranquille, j'ose pas imaginer les nuits que certains passent sur des parkings bondés, et surchauffés. Etre un peu sauvage n'a pas que des inconveniants finalement. A 8h je demarre direction VIC, les cantonniers ont bien bossé cette nuit, j'ai une route toute neuve devant moi du coup ! On dira ce qu'on voudra des espagnols, mais niveau route ils sont rapides. J'attaque première ramasse dans les zone des cochons, ça pue la mort dans le quartier, on odeur de poils brulés, ou de je sais pas quoi, combien de millions de bêtes passent l'arme à gauche dans le coin ?? Je charge de mon côté des cuisines en KIT pour le 21, il y a un SERVETO avant moi, un roumain qui va aussi dans le 21. Il parle le français un peu, bien gentil le gars, conscient de faire ce metier parce que plus personne ne veut faire ça.
De là, je complète toujours avec des cuisines mais dans le zone en face à 2km de là. Il fait une chaleur à crever, et comme dans les pays tropicaux, il se met à tomber une bonne drache pendant 5 minutes et puis le soleil est revenu. A 11h je suis plein de cuisines qui feront la joie des bricoleurs du mois d'Août. A propos de cuisine équipée, c'est assez etonnat ce phenomène quand on voit les rayons des supermarchés remplis de plats cuisinés, c'est juste un élément de déco la cuisine équipée qui sert simplement à faire rechauffer du VIVAGEL. Ma grand mère elle avait pas du cuisine équipée, pourtant niveau bouffe je l'ai jamais vu rechauffer une barquette vu que ça existait pas, y a un sacré paquet de bimbos qui peuvent s'accrocher derrière ! Je me rappelle les fois ou ça lui arrivait de faire gouter sa bouffe aux ouvriers de l'usine ou elle était concièrge, mémorable ! J'arrête avec mon chapitre, je suis un vieux con.
Je profite un peu de la fraicheur relative de la C25 avant de descendre dans la fournaise sur Gerone. Y a du monde, du monde, du monde et presque plus de touristes en plaques françaises que d'espagnols. Etonnant du reste le comportement des caisseux français qui se croient tout permis ici, ils me degoutent ces types ! Paradoxalement, quand on les retrouve sur Montpellier, malgré une nouvelle autoroute, ils sont encore et toujours sur la voie du milieu à 85. Je sais pas si c'est la chaleur ou les nerfs, mais j'en ai doublé un wagon sur la 3e voie deseperement vide. Mis à part un petit orage de pluie de sable vers Valence, RAS ensuite, des croisettes coucou appels de phares à gogo sur l'A7, c'est toujours rigolo ! Je vide tout le voyage avec Mathis et on recharge Yann qui ira livrer une partie des cuisines à Annemasse. Ce soir je ne recharge pas, et la Quenelle me donne une leçon d'arrimage de pelle mecanique, putain, c'est trop dur comme boulot, j'aime autant tirer des palettes.