Carnet de bord de Septembre 2018 | Partager sur Facebook |
On peut pas dire que ce soit bien affolé le matin ici. Il s epasse rien avant 8h30, heureusement j'étais déjà enregistré hier ce qui fait quand même gagner 1/4h. En Espagne il aurait fallu tout refaire le bazar. J'ai juste à rentrer dans la cour, ouvrir les portes, le cariste attrape sa palette et 5 minutes plus tard à moi la liberté le bitume et les blaireaux qui se trainent à 60/70 sur la nationale 60. A toi la peur sur la nationale 30. J'ai cru devenir fou ce matin, déjà que. La nature a horreur du vide et mon chef encore plus, étant donné qu'il me reste une place de 100*120*100, j'ai une ramasse à prendre à Couches F 71. C'est d'ordinaire un très bel endroit, mais pour une fois je vais y arriver par le nord ouest ce qui me fait emprunter les plus belles routes de France, c'est à dire celles de Bourgogne. Après Saulieu, il faut rejoindre Autun, ici c'est la France profonde comme je l'aime, authentique sans aucune zone commerciale horrible, sans zone logistique ou sont traités des milliards de tonnes de merdes venues tout droit d'Asie. Bref, je prends un peu de bonheur dans le pré. En 4h et des bananes je suis dans la cour du client, j'en profite pour casser la graine vu que c'est l'heure. Il fait encore chaud.
Il y a qu'une seule palette à prendre, ça va super vite bien sûr. J'ai plus qu'à rejoindre la civilisation, enfin, Chalon/Saône dans un premier temps, l'A6 dans un second. Il est déjà 16h30 quand je passe Mionnay, sur l'A46 c'est en train de se compliquer et je goûte assez peu aux bouchons, donc, en parfait accord avec ma propre personne j'opte pour l'itinéraire BIS via St Quentin Fallavier et Cours et Buis, je débarque sans stress dans la cour de la maison DUARIG.
A part glander, j'ai rien à faire. Donc, je donne un coup de main sur le quai, et puis quand ce fénéant de Régis se décide à pointer pour sa fin de journée, il m'embarque dans sa Kangoo. Du reste, si ce pauvre adjudant Chanal était toujours de ce monde, à coup sûr il aurait eu la même installation dans sa Kangoo. Par chance je ne suis pas le style de Régis, sans quoi j'aurai fait parti des ingrédients qu'il a eu sur sa pizza. Je suis méchant, mais je l'aime bien Régis. Comme il me reste un peu des heures, je vais gentiement me poser à poubelle land/Sanne, c'est magnifique la nuit.