Carnet de bord de Décembre 2018 | Partager sur Facebook |
J'ai frolé la catastrophe ce matin. Je suis levé d'un bond surpris de ne pas encore avoir entendu le reveil, il est 3h14, j'avais réglé sur 2h45... C'est quoi ce bordel ?? Je comprends que j'ai tellement coupé le son, que j'ai aussi coupé celui de l'alarme, rien ne vaut un bon vieux reveil de grand mère qui fait tic tac tic tac. Je suis pas en retard sur mon plan, c'est quand même le principal, à 3h30 j'ai mes 11h et je peux envoyer la sauce plein sud, prêt à affronter les encombrements de la circulation francilienne. Ce matin, j'ai du fion dans mon malheur, il n'y a pas de fermetures nocturne. A3/A86 tout shuss ! Bon, c'est vrai avant 5h ça passe encore pas mal, mais il y a déjà du monde dans le quartier. Une fois sur l'A10 je respire, et passé St Arnould je peux mettre en pilotage automatique. Je l'ai échappé belle ça a tapé sur l'A6/A10, gros bouchons dès le matin en vue juste derrière moi, ça tient à pas grand chose tout ça. J'ai pratiquement 4h30 arrivé au centre du parking du centre de la France, autant dire que c'est le trou du cul du monde....
....Mais ça à beau être le trou du cul du monde, la croissanterie est ouverte, je me paye un café accompagné d'un magnifique chausson aux pommes, le tout en plein vent, c'est vivifiant. 45 minutes plus tard, je remets en marche, le ciel est en pleine hésitation, il pleut avec du vent et le soleil en pleine face, c'est pénible. Finalement, c'est le soleil qui l'emporte sur la Limagne, je me pointe à 10h à Riom dans un gros labo. Il faut montrer patte blanche pour rentrer sur le site, ça rigole pas ici. J'ai frôlé la boulette of the year quand j'ai sonné aux quais, le type me dit pas bonjour et me fait juste 4 avec les doigts pour désigner le n° du quai, heureusement avant de gueuler j'ai compris qu'il était muet, du moins il marmone, et en fait il est sourd aussi... Quel con je fais ! Il est plus sourd que muet vu qu'il s'entend pas. A ma decharge, rares sont les entreprises qui embauchent des sourds en reception de marchandises.
En tous cas, le type est pas manchot avec son Fenwick, 5 minutes pour vider et signer les papiers, bravo ! La suite est facile, je dois tracer à Andrezieux charger du groupage, vite que je me mette en coupure à quai. Jes suis rejoint un peu plus tard par José, il a tiré le bon numéro, il va au Pontet, j'espere pour lui que ça passe bien à Avignon nord. De mon côté j'ai remis en route à 21h30 avec 9h01 de coupure, faut pas trainer c'est jeudi !! A la sortie d'Andrezieux, des GJ bloquent l'accès à l'autobahn richtung Paris, les keufs sont là, ça parlemente probablement. Vu l'heure ça roule nickel pour sortir de la capitale du football international, mis à part le brouillard, il ne se passe pas grand chose jusqu'à Gignac ou je debarque 4 bonnes heures plus tard.