Carnet de bord de Novembre 2014 | Partager sur Facebook |
En temps normal j'ai pas un sommeil d'une grande qualité, mais là. Chapeau, j'ai pas dormi, non, j'ai écrasé. Pourtant durant ces 11h de coupure, l'occupation du parking de la station a explosé, j'étais seul en arrivant hier soir, ce matin nous sommes 2. Impressionant. A 8h locale je demarre, en pleine heure de pointe, après un copieux petit dej et surtout un vrai jus d'orange frais fait maison, de quoi demarrer la journée avec la banane, enfin, l'orange quoi. La météo n'est pas au beau fixe ce matin, il ne pleut pas mais c'est bien humide quand même sur le trajet. On manque de tout en Algarve, mais pas d'eau, c'est déjà pas mal. Une heure plus tard, j'ai pratiquement traversé le pays d'est en ouest et je debarque à l'Autodromo de Portimao, je l'aurai parié, mais vu le manque d'infos que j'ai sur mes papiers le gardien ne me laisse pas rentrer. Coup de fil à droite à gauche, et finalement on arrive à toucher le responsable ce qui provoque l'ouverture de la barrière. Je tire mes 4 palettes que je range bien consciensieusement au box n°14, et j'ai terminé ma mission incroyable. Je ne recharge que demain aprème à Cambrils, à 1155km d'ici, facile.
Du coup, j'ai le temps de prendre le café avec Carlos à Portimao, de faire des courses au super centre commercial de Guia dédié specialement aux touristes de toute l'europe du nord, et puis pour finir, je rejoins la fine équipe de Loulé, au resto, à Loulé justement. On avait dit une heure, pas plus. Mais voilà, 4 moulins à parole à table, ça se passe pas comme prévu, mais on a bien mangé sans se stresser. Pour finir, une petite promenade digestive au musée du camion à Loulé, du moins, sur le parc municipal, il y a les camions bichonnés par le chef mecano du bled, Norberto, qui après avoir remonté de A à Z un Mercedes SK1619 de 1982, il s'attaque à une BOM sur une base de Scania82 dernier modèle... Ici, rien ne crée, rien ne se perd, tout se transforme !!! Pour finir, Nelson, un pote de l'équipe s'arrête faire un mimi avec un DAF tout neuf, il recharge sur Murcia, un complet pour la Norvège, tranquille... J'ai honte !
Après un concert de klaxons, je reprends mon petit bonhomme de chemin, l'aventure se termine une fois passé la frontière espagnole. Ici, c'est riche, c'est le nord déjà ! Se pose donc le problème du trafic, un vendredi soir par ou passer le mieux pour traverser Seville ? Le periph nord avec ses ronds points mais plus court, ou bien le periph sud sans ronds points mais plus long ? That's the question. C'est finalement Google Map qui me donnera la réponse, le système fonctionne trés bien sur l'A46, sur Paris, et sur Seville aussi. J'ai passé le periph nord sans bouchons, alors que c'était moisi par le sud. Merci Google. Ensuite après avoir coupé un peu avant Cordoba, je suis allé au plus loin que j'ai pû sans faire de gasoil et calé sur radio olé à fond, ça m'a amené à la Shell à Valdepenas je ferais mon gasoil demain au reveil ça m'evitera de m'en faire faucher cette nuit !