Carnet de bord de Juillet 2015 | Partager sur Facebook |
Y a un bruit bizarre sur le toit de la cabine quand le reveil sonne à 5h30. J'y crois pas, il pleut ! C'est pas non plus une grosse averse mais quand même ! Malgré la pluvasse, il fait encore 27° quand je demarre, j'y vais mollo, c'est grassou la route, et c'est l'heure ou ça commence à rouler. J'ai pas roulé 3km de déjà il y a un bouchon après Mollet Del Vallès, dans la bretelle pour attraper la C17 un Carreras est en portefeuille, et oui, des semaines et des semaines sans pluie, forcement, après ça glisse. C'estpas de chance parcequ'après LaRoca, c'est déjà tout sec. J'attrape un mauvais café machine au vol à Girona, et à 8h je suis chez le client à Ordils. Il fait déjà 31°, et sous le batiment c'est pire, le cariste tarde à venir, et je me sens limite mal avec cette chaleur. Le temps d'aller respirer un peu dehors et il arrive, je charge 10 palettes de serviettes en papier. De là, je file dans le roussillon, à Perpignan qui est en tête de classement des villes les plus ensolleillées de France, sans doute aussi des villes les plus venteuses de France, et probablement aussi des villes aux rocades les plus nulles. A 10h du matin, en periode de vacances ça bouchonne encore autour de StCharles. A propos, les messagerues du midi ont tiré le rideau, il reste plus que les fourgons Freuhauf dans la cour. Encore une vieille boutique qui disparait du paysage.
Au vol, je prends 7 palettes chez GEFCO et je peux remonter tranquillement jusqu'à Narbonne ou la douche n°4 m'attends de pied ferme pour recueillir ma saleté. Plus je monte, et plus il fait chaud, si en Normandie il faut un gilet pour patienter dans les manifs des paysans, ici c'est le loin d'être le cas, la canicule encore et encore !!! A mon afficheur c'est monté jusqu'à 38 à Montélimar, infernal, ça fait trop longtemps que ça dure ! Je sais pas si c'est moi qui me fait des idées, mais il me semble qu'avec la chaleur ça roule un peu n'importe comment, il faut constament être sur le qui vive. La chaleur fait aussi le bonheur des marchands de pneus, ça eclate à tout va !
Retour à la case JARCIEU SERVICES & LOGISTIQUE, ou je dépose mes 2 derniers lots et reprendre 2 palettes pour le 63. Impec. Comme j'ai un peu le temps, je donne un coup de main sur le quai et je ripe. Bien que rien ne presse specialement ce soir, je décide de cramer une 10h, juste pour mon petit confort personnel et passer une nuit un peu moins chaude, je quitte l'A72 à Feurs pour pecho l'ex N89, je finis mes heures entre Boen et Noiretable ou le soleil s'est déjà caché derrière les montagnes, tranquille, il faut en profiter. J'ai quand même une pensée pour ceux qui s'evertuent à rester dans la moiteur des parkings d'autoroute. BEURK !