FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2016 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Tout seul à Narbonne au reveil
    La limite 11/66
    Muy tipico
    N340 tranquille
    Soleil dans la gueule, hard job
  • Jeudi 21 Janvier 2016
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    Au reveil, j'ai une vision d'horreur, le parking est VIDE ! Je regarde l'heure : 7h45, ils rigolent pas les routmans, c'est tous des lève tôt ! Tsss, fait chier, ils ont tous dû bouffer les croissants. Je me traine donc avec mon magnifique sac Intermarché vers le bar, et coup de bol, il reste 3 croissants, il m'en faut seulement un, je choisis le moins carbonisé. Un tour à la tienda et un autre sous la douchas, il est déjà plus que temps de decoller. 8h46 trés precisement, je me lance dans l'epais brouillard Narbonnais, la visibilité est reduite, on voit pas à 500m. Mais fort heureusement, au franchisssement du panneau Pyrénées Orientales, ça va nettement mieux, le soleil fait briller ses rayons sur les jantes dura bright de mon attelage et ça pique les yeux. Je fais juste le malin parce qu'hier j'ai eu le temps de laver ! Comme il y a plus les contrôles au Perthus, ça passe nickel direction la Catalogne, en moins de 3h je suis arrivé à ma première destination à Montronès Dèl Vallès ou je livre 5 palettes, juste derrière les transports José Carrion, dont il ne reste d'espagnol que le nom, sachant que 80% de son personnel est roumain, mais que 99% de ses destinations se font en dehors de la Roumanie. Je languis que ce système explose un jour à la gueule de ces esclaves modernes, qui ne font que profiter d'une main d'oeuvre à bas coûts, ils meritent tous la prison. Bien sûr, en Europe, il y a plein de José, mais là, je passais à côté et ça m'a foutu les boules. Tiens, pour finir avec ce pauvre José, dès 1996, alors que j'étais affrété Danzas Cavaillon, il venait l'été en Provence pour piquer le boulot avec la cooperation de Chabas, nous chez Comte, ça nous a pas porté bonheur...

    Je m'en vais vite de la zone, pour rejoindre l'autoroute, et descendre un peu plus bas continuer ma tournée de fonctionaire. Mon estomac commence à crier famine, je regarde l'heure : 13H, c'est normal, alors étant donné que je suis à Altafulla, pourquoi ne pas aller y faire un saut ? C'est vrai ça ! Me voilà garé dans un nuage de poussière tel le camionnero moyen pour 36 minutes de pause légale. Finalement, plutôt que de reprendre l'autoroute, je garde la nationale jusqu'au pays Peniscolé, plus precisement à Peniscolà (ça me fera toujours rire). Il y a déjà un camion à quai, et ça va durer plus d'une heure, mais je m'en fous, de toutes façons je vais arriver bien trop tard chez le dernier. Et puis, il fait presque chaud, je fais le plein de vitamines.

    Il ne me reste plus qu'à rejoindre Valencia, toujours sur la 340 vu que j'ai le temps. Gros soleil de face, je suis pas le seul de géné, dans mon sens ça avance pas vite. Ceux qui roulent l'hiver dans le brouillard et le neige, ne savant pas à quel point c'est dur de rouler le soleil dans la gueule LOL. Au bout de 2h d'efforts j'arrive quand même à valencia ou la nuit à finit par tomber, en plein dans les bouchons de sortie du travail du soir. Je me pose tranquillement dans la zone industrielle, ça va encore glander ce soir.