Carnet de bord de Juin 2016 | Partager sur Facebook |
Hier soir j'ai passé un bon moment à chercher mon adresse de livraison à Mataro. Pas de numéro de téléphone, et une vague adresse qui donne sur un chemin qui a plein de veines, c'est donc de mauvaise augure. Plutôt que de demarrer trop tôt, je pars à 5h, ce qui me fait arriver douche comprise pour 9h à Mataro ce qui sera amplement suffisant. Le temps est déjà au beau fixe quand je passe la frontière, je passe vite fait chez Santi à Girona prendre 1 cartouche de clopes et faire un mimi. En repartant j'appelle quand même le client principal à Les Franqueses pour obtenir celui de son agence à Mataro. Je tombe sur une secretaire exquise qui me parle dans un français impeccable, quand elle finit par avoir les infos dont j'ai besoin je suis à Maçanet, juste avant de reprendre soit l'AP7 vers Barcelone, soit la N2 vers Mataro, je m'arrête en attendant la suite. Il s'avère que l'accès à Mataro est impossible, donc, j'avertis le chef, qui averti le client qui a dû téléphoner à son tour en Espagne pour enfin confirmer à mon chef qu'il ne faut pas aller à Mataro mais à Les Franqueses. Tout ça a pris 3/4h, mais j'ai pas transpiré ni perdu de temps à faire des tourne vire autour de Mataro. J'ai donc plus qu'à aller la fleur au fusil poser les 5 baches de piscine. Sur place à Les Franqueses, le cariste me designe la toute petite camionette qui leur sert à livrer à Mataro, et déjà avec ça c'est déjà juste juste il parait.
De là, je mets le cap vers le sud, croisette surprise avec Marcello83 vers Barbera, on est les rois du 19 ! Avant Villafranca Dèl pénédès, je "check" Google Map, c'est tout bouché après sur la 340 à cause de travaux, donc pour rejoindre Santa Oliva, je passe par la nouvelle 4 voies qui arrive à Vilanova i la Geltru, c'est un poil plus long, mais ça roule au taquet, si bien que je me pointe à 12h15 chez le client, impecc, je vais pouvoir vider avant la pause. Je suis donc quitte pour ma séance de muscu pour vider les rouleaux de bache à bulles, après ça j'ai bien mérité ma salade de haricots verts, il faut pas deconner. J'ai bien essayé d'appeler le client suivant à Amposta, mais c'est l'heure de la bouffe. Alors j'ai envie de musarder un peu, je garde la 340 vu que ça roule bien aujourd'hui. Il est 15h15 quand j'arrive sur Amposta, le chemin est pas engageant du tout, mais au loin je devine des serres. L'accès final est folklorique, le fossé doit faire 3m de profond, c'est pas le moment de poser une roue au fond. L'avantage, c'est que ça va super vite pour vider et que non seulement la cariste est sympa mais en plus elle est pas moche.
J'ai un super rechargement pour rentrer, je dois aller à Lérida. Mis à part longer l'Ebre tout le long, il y a pas 50 routes depuis Amposta, j'en prend donc plein la tête tellement c'est joli. Bien sûr, je tombe immanquablement sur un camping car bien chiant que je finis par gratter dans une côte, après j'ai le C12 pour moi tout seul ou presque. Il fait un petit 35 quand j'arrive sur Lérida, soit 10 de plus que sur la côte ! C'est l'été ici, c'est sûr ! Arrivé à l'usine c'est blindé de monde, je vais peser et m'annoncer en même temps. J'ai donné le choix à la fille au bureau, soit elle me confirme que je serai chargé avant 20h, soit on charge demain. Elle m'a promis avant 20h.... Effectivement, j'attends pas longtemps sur le parking qu'on m'appele, le cariste traine pas pour charger, je suis de retour à la bascule pour 19h45, impecc, juste le temps d'aller me garer et je reviens à pieds faire les papiers camion posé OUF !