| Carnet de bord de Décembre 2017 | Partager sur Facebook |
Quand je pars à 5h ce matin, j'ai la vision directe sur l'un des plus beaux attelages routiers de l'A9, à savoir, le tacot à Aurélien. J'hésite à le reveiller afin de faire quelques photos "by night", mais il dort à poings fermés, et sachant qu'il a quand même 20 ans de moins, il doit être surement encore dru, j'ai pas envie de faire le test qui me permettrait de dire si Aurélien a le reveil grognon. C'est pas trop la forme ce matin parce que j'ai mal dormi alors que pourtant tout était calme autour de moi. Sans doute que comme tout gamin, l'approche du jour fatidique du passage du père Noël me fait faire les rêves les plus fous des plus beaux joujous. Par exemple, j'arrive pas à remettre la main sur les photos que j'ai eu fait gamin au bord de la N7. Je perds plein de trucs aussi parce je suis bordelique.
Bref, j'ai fait une sieste de 15 minutes après Nimes, ce qui m'a permis de ne pas mourrir. Je quitte l'A7 à Mornas pour rejoindre la N7, qui sera bientôt limitée à 80. Au pire c'est pas grave parce que quand on arrive à rouler à 80 c'est déjà un exploit tant il y a de grumeaux, ce matin, ça ne déroge pas, je me suis même cogné 2 fois le feu à Mondragon. Après Pierrelatte, je rejoins la magnifique N86, véritable épine dorsale qui irrigue le département portant le numéro porte bonheur 7. Je ne vais pas faire d'exploits pour monter à Aubenas, les oranges sont bien lourdes. Quand je me pointe chez Sabaton, il n'y a personne à la reception des matières premières. Je patiente un peu, et je vais à l'accueil pour essayer d'avoir un contact. Au moment de rentrer dans l'accueil magasin, j'ai les yeux qui brillent et la bave aux lèvres. Partout, des boites de marrons glacés, des fruits confits, pile au moment ou me fait face une charmante ardechoise avec un plateau de marrons glacés juste sortis de production, là, j'ai dit "merci c'est trop gentil", j'ai eu droit d'en prendre un, c'est reservé aux clients fortunés du coin qui viennent faire leurs emplettes de Noel.
Finalement, les gars de la reception finissent par arriver, en 30 minutes c'est vidé. En repartant j'ai quand même eu 1kg de crème de marron offerte, c'est cool.
Comme celà ne vous a pas échappé, le 21 décembre, c'est la journée de l'orgasme, et oui, ça date de 2006 et c'est très serieux, ce sont deux génies americains qui ont crée ça. Soucieux des traditions, et très attaché à celle-ci, je me rends compte que je ne pourrais pas charger avant midi à Tournon, donc, il ne serait pas débile de faire le crochet à la maison car c'est sur mon trajet. Le hasard fait bien les choses et permet donc d'être en règle vis à vis de la tradition. Et puis hier c'était quand même l'anniv à ma chériebibi !!! Comme prévu tout s'est bien passé, à 14h je suis en place pour charger aux produits chimiques ardechois, il y a plus trop de camions dans la zone, ça sent la fin de l'année. J'ai chargé 22 palettes d'aérosols pour Wissous dans le 91, quelle chance. Je passe par la case dépôt mais la journée de l'orgasme n'était pas au centre des conversations, Stéphane était occupé à deboucher les chiottes tout en répondant tarifs à des clients au téléphone, dommage j'avais pas de caméra sur moi pour filmer. Je pensais completer, mais non, je monte comme ça. Vu l'heure j'oublie Lyon, je passe par la route des chèvres ou ça roule tranquille mais gras humide par terre. Gras, humide, ça évoque rien chez vous ?? Bref, je me suis radiné à Beaune avec 9h50 de guidon, il y avait encore grave de la place sur le parking.