Carnet de bord de Février 2018 | Partager sur Facebook |
On est pas payés pour rigoler chez Duarig, à 3h16 je mets en route, il caille. C'est un véritable bonheur avec ce froid au réveil que de faire le plein, heureusement je suis suréquipé en blousons. Le gros avantage c'est que ça roule nickel ce matin, à tel point que même en traversant Grenoble j'ai réussi à m'ennuyer. Heureusement il y a les redifs des emmissions de l'apreme de France Inter que j'ai loupé hier, c'est ainsi que je suis devenu incollable sur le sujet des comètes. En somme la comète est une fée qui pète des paillettes, c'est mignon !!! Une fois sur l'A43, je me paye un bon café. L'avantage de l'A43, c'est qu'il y a quelques stations avec du vrai café au comptoir ouverts H24, ce qui est pas le cas du tout sur de grosses autoroutes comme l'A7 ou l'A9, ce qui est completement débile. Arrêt obligatoire ADR avant d'attaquer la grimpette au tunnel, et grosse surprise il neige. C'est tellement salé que la neige ne tient pas pourtant il fait -2. Il y a déjà pas mal de camions ADR sur la plateforme du tunnel du Fréjus, tant mieux, ça veut dire que ça va pas tarder, 10 minutes plus tard, les escortes girls étaient là, barbus et aimables comme d'hab.
Côté Italien, il neige aussi, et c'est vraiment joli jusqu'à Susa. Comme j'ai quasi 4h arrivé à Rivoli, je me dis que ça serait pas con de dormir un peu plutôt que de m'engouffrer dans les bouchons du matin. Le temps du roupillon, les bouchons dans mon sens ont disparu, seul ombre au tableau, j'ai bien vu ce galet bien rond rouler sur la tengenziale, venu de je ne sais ou et qui est venu taper mon pare choc, je lui ai donc redonné de l'élan. Le pare choc est un peu marqué mais l'anti brouillard a eu la peur de sa vie. Je m'arrête à l'arrache à Novarra, j'ai juste 20 minutes de dispo pour la douche. Vu l'heure, ça passe presque crème à Milan, voie du milieu tout le long, avec deux ou 3 autres fous derrière pour me tenir compagnie, on est mieux quand on est nombreux ! A 11h20 je débarque à Tavazzano pour la douane, mais OUF, c'est bon avant midi.
Ensuite, j'ai 3 livraisons qui se tiennent dans un mouchoir de poche autour de Lodi. J'hésite par ou commencer, et finalement je me décide avec l'aide de Sweden pour la décision finale. Je largue en premier le gros lot à Dovera. C'est la pause dejeuner, ça reprend à 13h30, mais c'est pas rapide, du coup, je ressors à 14h45, je fonc à Lodi, la ça va super vite, le cariste traine pas et j'ai juste 2 palettes à sortir, reste ensuite Massalengo, là aussi 2 palettes, gerbées sur les fûts mais ici on peut vider par côté, comme par hasard il y a des travaux et grave du monde dans la cour trop petite, ma livraison suivante est annulée à Piacenza, il me reste 10 minutes d'amplitude pour caler ma 11, je ressors en marche arrière, il faut pas se louper, d'autant que dans la rue il y a un peu de trafic, je recule à l'aveugle avec ce portail pas assez large ! Mais je me pose 500m plus loin, avec 3 minutes de marge, OUF.