Carnet de bord de Mai 2018 | Partager sur Facebook |
Après avoir passé pas mal de temps à reflechir, ça m'arrive, j'ai finalement décollé à 17h. C'est férié, je suis en ADR, mais j'ai le droit vu que je dois livrer le circuit de Monaco. Sur les papiers, je suis prévu à 10h demain, c'est vrai, mais je sais pas du tout comment tout ça va se passer. Si les mecs de DHL qui livrent l'essence sont bien encadrés et escortés, pour le pauvre pellot qui livre la F2, c'est demerde toi ! Sachant que j'ai pas droit au tunnel, je me suis decidé à sortir à Menton, et revenir sur mes pas pour passer par Roquebrune, enfin, au dessus. Donc, mon but c'est de m'approcher le plus possible de Monaco, et aviser demain. Pour le moment, je croise une bonne partie du troupeau descendu samedi, la difference, c'est qu'ils remontent sous la pluie. Dès Montélimar ça commence avec plus ou moins d'intensité. Une fois sur l'A8, je remarque que les parkings sont plutôt vides, c'est logique finalement, on est lundi et ça devait pas être férié en Italie donc la plupart ont poussé jusqu'à passer la frontière samedi sans doute.
Au départ, je visais d'aller squatter vers Carros dans la ZI au calme, mais vu qu'il y pas mal de places libres sur les parkings, je me dis que je devrais tenter l'Aire de Beausoleil. La pluie quant à elle redouble d'intesité après Fréjus, et la traversée de l'Esterel est bien pénible car il y a encore pas mal de trafic, par moment l'A8 est presque inondée c'est bien craignos ce soir. Dans l'autre sens arrivé sur Nice après 22h, c'est le chaos, des centaines de camions sont empillés les uns derrière les autres vu qu'ils sont tous repartis en même temps à 22h, bien du courage... De mon côté je me pose comme prévu à Beausoleil, il pleut, il y a du brouillard mais il y a de la place ce qui est presque un miracle ici. 22h45, finito, j'attends les instructions du responsable F2.