Carnet de bord de Avril 2015 | Partager sur Facebook |
Comme prévu je me lève tranquille à 1h30. Il y a un con de moustique qui a eu la bonne idée de rentrer dans la cabine et accesoirement de me piquer. Il ne perd rien pour attendre celui-ci. A 2h15 je ferme les portes de Schmitz XL, et c'est parti pour une folle remontée vers l'infini et au delà de Lyon. Ce matin, ça roule plus que nickel, et je suis finalement tellement chargé au taquet mais pas lourd, que je peux enquiller. En 18 minutes j'arrive sur l'A7, on il n'y a que les legumiers du sud qui circulent, moi je suis l'intru au milieu le baché de l'Ardèche. J'ai fini par assassiner le moustique quia vait tellement bouffé qu'il arrivait plus à bouger. C'est ce qu'on appele le "peché de gourmandise" Je voulais m'arrêter prendre le café après La Roca, mais de loin c'était trop plein, un coup à pas ressortir vivant, alors je suis dit je prendrais le café à L'Emporda, pareil, et au final j'ai pas pris de café du tout, je me suis connecté sur la FM pour écouter le fabuleux score des parisiens et je me suis écroulé presque 1h au plumard à Loupian du temps que le jour finisse par se lever.
Après une excelente nuit de 55 minutes, je repars fringant comme un pape pour affronter la traversée de Montpellier tout shuss. Il y a du brouillard ce matin sur l'A9, oh pas le brouillard qu'on peut parfois rencontrer dans la plaine du Po, non, une brume qui malgré tout fait freiner l'Heraultais pourtant en général si enclin à circuler à fond de cale sur les autoroutes espagnoles ou il se croit la plupart du temps à domicile. C'est d'ailleurs le même qui lâche des coms acerbes dans le midi libre concernant la circulation des camions. Le soleil revient à Orange ce qui est ma foi pas desagréable. Après Mornas il y a une zone de travaux, devant moi un Marseillais en Container qui tarde tellement à s'ecarter qu'il finit par shooter les quilles, derrière j'en évite une, mais une autre reste coincée sous son chassis, y a des morceaux qui volent, tant pis, je le double dans les travaux, pas envie de prendre ça dans la gueule, à force d'appels de phares et de klaxon, il finit par s'arreter... Pfff. Un peu plus loin, je tombe sur un autre prix Nobel, un porte voiture qui me deboite sur le nez dans la montée de Roussillon, passer de la régule à 60 en 2s ça fait drôle. Mais on a réglé nos comptes plus loin... 1-1 balle au centre !
C'est à Brignais que j'attaque ma tournée, 4 coups de fourches, un pipi, un café, 11 minutes ! LOVE ! Je tente donc mon joker pour faire St Priest avant midi, vu le bordel qu'il y a à sortir, ça va grogner. Mais en fait trop pas, c'est des bons chez Bessenay. Presque 1h pour vider, mais vu le merdier, on peut considerer que le cariste a été bon. De là, il ne me reste plus qu'à rejoindre Vienne pour y poser mes 6 enormes bobines après avoir cassé une graine parce qu'on est pas des chiens. Je decouvre la suite via un message sur mon Nokia 3310. Rechargement en groupage à Andrezieux pour Grenoble ! C'est ça qu'c'est bon ! J'ai pile poil de quoi monter en moins de 10h de volant, moins de 13 d'amplitude, poser la semi quai 33 et mon taxi à l'ombre d'une magnifique Tautliner à Norbert. Une journée TIP TOP ! En plus il y a un petit vent qui va se charger de me chatouiller les orteils pendant la sièste !!! I LOVE MY JOB !