FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2014 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Un peu de gelée blanche en Bresse
    Une belle scie à onglets
    Bonnes vacances mon suédois
    Il est bien sage Morad
    Un beau coucher de soleil sur le 07
  • Mardi 23 Décembre 2014
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    Au programme ce matin, brouillard givrant, comme en plein hiver. Deux minutes et 44 secondes après être parti je suis à quai, face à la prison, noyée dans le brouillard, elle est flippante comme ça. Sur l'A46 ça roule nickel, parce que c'est la vacances, par contre, ce matin le reveil a pas sonné pour les saleuses, et ça glisse vraiment. Du coup l'A432 est coupée, deux camions se sont mis en carafe. Je traverse la Bresse givrée, j'ai rien contre la Bresse et je l'insulte pas, y a pas de double sens elle vraiment givrée. La température frôle les -4°, ce qui est franchement pas sexy. J'ai un mal de chien à me rechauffer alors que le chauffage est sur maxi, ça doit être psychologique. Deux bonnes heures plus tard je suis dans la magnifique ville de Lons Le Saunier ou je dois charger une decoupeuse à bois. Disons, une grosse scie à onglets de 3m50 de long par 1m50 de large plus tous les accessoires. J'ai balancé 8 sangles en tout, même si je fais une série de tonneaux, ça bougera pas. De là, je dois filer à St Quentin Fallavier pour completer. Le soleil a fini par sortir, et a un mal de chien à rechauffer l'athmosphère.

    Finalement le seul type que j'aurai vu aujourd'hui se dorer la pilule, c'est le Suédois, il est encore à quai quand j'arrive, il bronze en transpirant. Il lui faut vraiment des vacances à ce pauvre garçon, en plus, je suis même obligé de lui payer le café alors que je vis dans une région touchée de plein fouet par la crise. Le pire c'est qu'un drame a eu lieu dans ma vie privée aujourd'hui, j'essaie de surmonter, mais c'est dur. Voilà qu'après 10 ans de vie commune, mes chaussures de sécurité m'ont laché, comme ça, sans prevenir, la semelle s'est desolidarisé de la coque. Certes ça tient encore un peu, comme ces dents de lait qui tiennent plus que par un fil, alors qu'on pense qu'à une chose, les mettre sous sous oreiller et attendre la venue de la petite souris. Demain je mettrai moi aussi mes pompes de secu sous mon oreiller. Saoulé par mes salades, Sweden se casse la bas, dans sa bresse humide et froide, alors que moi je vais à Jarcieu poser les palettes d'oxford et decrocher.

    Je suis trop content, j'ai chargé pour la Catalogne, mais j'y vais pas, car demain, je reveillonne, et ça mon chef le sait. Alors je fais un relais avec Mehdi qui justement en revient lui aussi de Catalogne. Il sera rentré demain soir aussi vu qu'il habite sur Pezenas. On fait le relais à Sète, personne n'a attendu, on est arrivé à la même heure. J'ai encore de quoi remonter un peu, je stoppe au parking securisé à Lunel, il y en a bien assez pour un mardi.