Carnet de bord de Mars 2015 | Partager sur Facebook |
C'est pas la grande forme au reveil, le seul truc vraiment motivant c'est de se dire que je vais passer Toulouse tranquille. Effectivement, le lundi à 3h du matin, ça va pas mal. Par contre mon poste de radio est un grand desert, France Inter en grève, c'est dur ce qui m'arrive, c'est po juste... Je serre les dents et je sors ma boite d'allumettes pour me tenir reveillé, en plus pour me faciliter la tâche il y a du brouillard sur Tarbes et tellement peu de trafic qui ça limite les points de repères. C'est finalement à Lacq que j'attrape mon premier café, il était temps. En fait ici, on tourne pas 10 ans pour se garer, et surtout, c'est ouvert H24 et il y a du vrai café au comptoir. Le jeune est bien sympa, il commence aussi à en avoir marre. Très vite la station est envahie d'habitués, je me tire. La dernière partie du voyage est une torture, j'en ai marre, je suis rincé, c'est pas bon quand on se met en tête de vouloir roupiller. Je finis par arriver sur le parking de la pharmacie à Urugne juste avant 7h du matin, j'ai 4h20, ce qui me fait dire que j'ai pas trop mal calculer mon coup. Le téléphone sonne juste quand je me couche, c'est le client qui m'annonce qu'il seront là à 8h30 ! Surtout, prends bien ton temps, je dors !
C'est finalement à 9h qu'ils viennent taper à ma porte. J'ai la tête à l'envers, je m'habille à l'arrache, j'ouvre la taut, ils sont grands, serieux, vaillants et reposés, tout l'inverse de moi, donc je vais pisser un coup dans l'herbe basque, ce qui a vraiment enervé un chien basque venu me le faire savoir et puis je suis retourné dormir un peu. Entre les secousses du camion et surtout le bruit autour des caroteuses, tractos, marteau piqueur, j'ai quasi pas dormi. Je repars donc ave 9h de coupure mais explosé. Je recharge entre Irun et Bilbao, dans la montagne à Azpeitia, je rprends donc la partie la plus au sud de la N10, je connaissais pas, c'est l'occasion ou jamais vu que c'est interdit. Et non, c'est pas de la feraille, mais de la bouffe pour chien, un complet, 33pal. Bien entendu, il pleut des cordes sur le pays basque, si ça se trouve c'est joli quand il ne pleut pas. L'usine est balaise, mais le chargement va super bien, rapide, transpalette electrique, bonne humeur et tout !
A 19h, je suis dans les startings blocks alourdi de 24T, tant mieux, ça patinera plus, par contre dans les côtes je fais un peu moins le malin, bien que j'arrive quand même à être ralenti jusqu'à Bayonne ou je récupère l'A64, deserte. C'est au rythme des essuis glaces que je roule, je casse la croute un peu avant Toulouse. J'avais pas envie de m'arrêter mais voilà, déjà 4h20 de routas.