Carnet de bord de Juin 2016 | Partager sur Facebook |
Finalement, les pompiers ont eu l'intelligence de ne pas sortir sirènes hurlantes cette nuit, ou ils sont pas sortis du tout, bien sages. A 7h15, je quitte à mon tour la Zone logistique et industrielle de Chabeuil et je me jette dans le flot du trafic des travailleurs matinaux qui vont vers Valence, face à moi, il y a le fabuleux chateau de Crussol qui est superbe avec le lever du soleil, c'est dans des moments comme ça qu'on comprends mieux pourquoi les dromois nous jalousent tant ! Pour aller sur Livron, je coupe à travers champs et je passe le long des transports Inter Lubac, comme par chance je connais un peu le coin, j'arrive direct sur la Zone de la Fauchetière en évitant la chiante traversée de Livron par des routes interdites aux 3t5 mais tellement plus rapides. Chez CORSI FIT, ils sont matinaux, si bien qu'à 8h je repars déjà avec 5 palettes pour Canovelles. J'ai un complement à Montelimar. Ce matin, ça roule particulièrement pas bien pour rejoindre la capitale du Nougat. Ma commande est prête, les papiers sont prêts, mais il y a une couille dans l'étiquettage des palettes, et tout ça prend un temps infini pour être résolu, mais ici, ils sont bien cools et ça laisse du coup du temps pour racontage de conneries à la machine à café. Je complète ensuite avec une dernière ramasse de 15 palettes côté ardéchois. Aujourd'hui ça va taper, il fait déjà 30 à 11h du matin, heureusement, il y a la clim !
Retour à la kommandantur direkt alors que pourtant il me reste encore 2m de plancher. Je ne discute pas. La journée est grave, c'est aujourd'hui que va se décider du futur de la GB, au fond de moi je rêve qu'ils sortent de la CEE, mais je suis sûr qu'ils vont rester. Verdict demain. De retour au dépôt on vide tout avec Philippe, il est déjà 13h quand c'est terminé. J'ai un super voyage exotique pour la suite, mais en attendant, je me jette au bain. En repartant je fais le plein de gasoil, il faut au moins ça pour aller charger des caisses de fruits vides en carton à Maclas dans le 42 sud. Une demi heure pour charger, et autant pour les papiers à cause d'un soucis informatique. Chargé pour Bessenay, je savais pas trop par ou passer, je serai bien passé par la République, mais c'est plus long, donc je passe par Lyon. Ah la la, quelle épopée que ce Maclas-Bessenay, ça a commencé sur la N86, ça n'avançait pas du tout, un long convoi de bagnoles, on a jamais depassé le 20 ou 30 jusqu'à Condrieu, ensuite je me suis cogné les bouchons à Lyon, avec 2 voitures en panne à chaque extrémité de la première tremie, pour finir je me suis radiné avec 2h30 de volant à Bessenay pour 89km !
Mais ici, je suis arrivé trop tôt puisque je devais vider demain, mais comme le cariste est vraiment un chic type, il me videra après avoir servi tous les producteurs en emballages vides. En discutant avec l'ancien, il s'avère qu'il bosse ici depuis un bail à chaque saisons, il se souviens de l'équipe de tarés au milieu des années 90, on faisait un tour de Bessenay-Rungis par jour, à deux, mais quand même, j'étais affrété Gonnet, c'était départ d'ici en gros vers 22h/minuit, à 5h on vidait à Rungis de là on fonçait à Lesquin, on chargeait du groupage qu'on vidait le soir à La Roche de Glun puis on remontait à Bessenay et ainsi de suite... Bref, du grand n'importe quoi ! Ce soir, je me contente de vider des caisses vides, et une fois que c'est fait je redescend tranquillement à Andrezieux, ou je tombe sur le chauffeur JMB qui m'a sauvé la vie un coup ici du coup on refait le monde dehors en attendant que la température baisse un peu dans les cabines !