Carnet de bord de Octobre 2018 | Partager sur Facebook |
Comme c'est ouvert H24 ici, je pars à 5h après un solide petit dej diététiquement équilibré, à base de café et de donuts. Bien que ce soit plutôt calme sur l'A2, la guardia civil est bien présente et s'amuse à coller le stress à tout le monde. Ils aiment montrer que c'est eux qui tiennent le carnet à souches. La lune éclaire si fort cette nuit que j'aurai presque pu économiser des ampoules. 2h plus tard je suis au KM 103 je rejoins Adrian qui se reveille et m'apprend que c'est Emeric le 3e camion, je suis pas curieux du tout donc je pouvais pas savoir.
On débarque un peu avant 8h30 à l'hopital après avoir perdu du temps pour sortir du rond point de l'A2, mais voilà, grosse erreur de ma part la rue de l'hopital que j'ai pris est pas la bonne, enfin si, c'est la bonne mais c'est qu'on avait pas la bonne adresse, au bout il y a un parking à 1m90 de haut. Je me retrouve en tête de cortège, en pleine heure d'embauche à l'Hopital, des bagnoles de partout. Les mecs du chantier nous ont vu trop tard, on a transpiré un moment. A 9h je suis en place, Emeric est arrivé tranquillement sans se prendre la tête, impeccable. A 3 on met pas longtemps pour dessangler et tout ranger. Là ou ça traine c'est du côté du grutier, ils ont du mal à se mettre en place, et surtout à trouver comment ils vont pouvoir trouver le bon arrimage, on a largement eu le temps d'aller boire le café. Entre temps, le journal local est venu voir un peu le déroulement des opérations, et surtout une dizaine de tentatives de levage infructueuse. Mais vu le prix des machines mieux vaut ne pas tenter le diable.
2h30 après avoir été mis en place, ma machine décolle enfin du plateau, j'avance 20 secondes par 20 secondes pour pas casser cette magnifique coupure, Adrian prend ma place, suivi d'Emric, une fois que le grutier a pris le bon angle ça va super vite. Finalement on a rien à recharger dans le coin, on prend direction Zaragoza, et comme tout le monde a envie de manger à Alcolea Del Pinar, on fait comme ça. C'est rare de se retrouver à 3 à midi alors on en profite, en entrée j'ai pris des lentilles au chorizo, un truc de fou. Finalement Emeric doit recharger à Tarbes, Adrian à Donzère et moi nulle part. C'est ça quand t'es une feignasse... Je tire juste mes heures au bout du bout, ce qui me fait arriver en 8h50 avec l'amplitude à fond à Calaf. ërsonne connait, y a un juste un Poligono Industrial avec quelques places pour se garer loin de la C25, c'est juste NICKEL Chrome.