Et bé dis donc on voit de suite ue c'est l'automne hein. D'abord il pleut il fait moche et j'ai même fait tourner un peu la cheminée ce matin pour me rechauffer un peu... De là, je vais au bar histoire de ne pas finir completement sauvage, je suis resté environ 42 secondes, le temps d'avaler le café, insupportable. Et puis de toutes façons c'était l'heure, fallait pas trainer car chez Autajon, ils sont en chômage technique,  ils attendent mes palettes pour pouvoir travailler un peu. Quand je suis vidé, j'ai un boulot facile qui m'attend, en l'occurence un complet de palox de pommes chez un producteur à Pont d'Isère. Tranquillement, je monte un peu partout ça nettoie encore les dégats du week end passé. Il me faut une petite heure pour finalement arriver sur un chemin au milieu des vignes et charger les pommes. C'est mort pour vider à Bellegarde avant midi, du coup j'ai amplement le temps de manger prendre une douche et écouter les infos. Quoique, mentalement parlant je me demande si ça serait pas mieux de les zapper les infos justement...

Une fois delesté de mes 23t de pommes, je monte comme hier à Andrezieux mais pour charger un complet ADR pour Girona. Bizarement ça roule plus ce mercredi qu'hier. En principe, ça roule mieux vu que les gosses vont pas à l'ecole, mais là aujourd'hui avec la pluie c'est le binz. A l'usine c'est la dêche, il y a que 4 camions avant moi, en principe il y en a le double. Du coup j'attends que 35 minutes ce qui me permet d'entendre l'histoire de la presidentielle de Coluche à la radio. On y a perdu avec le départ de Mermet, mais j'aime bien cette emission quand même. En repartant, il me reste encore 1m de plancher, et j'ai RDV à 11h demain pour vider. Mon chef me demande si ça me gène pas de faire le crochet pour prendre 60kg pour Perpignan, mais que c'est pas obligé, mais que si je passe c'est bien, sinon no stress, mais c'est dispo quai 3.... Alors que dire ? Que faire ? Tant pis, je vais chercher les 60kg, qui finalement mesurent 6m de long.... C'est pour les pompiers à Perpignan et urgent. Ce qui me fait craindre le pire.

Je suis resté 4 minutes au dépôt, pas plus. Dans le boeuf, au loin je vois un camion grimper très lentement, warning et gyrophares eclairés. C'est un vénérable G290 chargé ras la gueule. Derrière, 5 ou 6 camions, je double quand même, faut pas deconner. Je trace même jusu'à Tavel histoire de manger un peu, et je suis vite rattrapé par Sweden et son DAF. On module un bon moment jusqu'à Meze en fait, ou le gros sac s'arrête pour roupiller, il est bon qu'à ça. Je termine mes 10h à Rivesaltes garé près des gitans.