Carnet de bord de Septembre 2015 | Partager sur Facebook |
Après 16h de coupure, j'ai repris des forces, il y en avait bien besoin. Je demarre dans la nuit froide et humide ; il est 6h30, et j'ai l'A16 pour moi tout seul. Le jour se lève tranquillement, mais pas le soleil, j'ai de la bruinasse pour m'accompagner, mais elle est vite remplacée par de la drache avec du gros vent quand je passe Boulogne/Mer. Je sens qu'on va bien rigoler pour vider au hayon. Je débarque dans le tout petit village de Offrethun, par un miracle incroyable, la pluie cesse brusquement. Le client est un restaurateur qui a plusieurs établissements qui servent des specialités savoyardes, je lui livre donc de la fondue ? NON ! du fromage à raclette ? Non ! De la tartiflette ? NON ! Je lui livre des télécabines, des vieux skis, et un vieux tire fesses... C'est pour la déco. Le beau père du client stocke le matos, il faut tout ranger au milimètre dans le hangar. Je prends mon temps, et je me laisse offrir le café et 10€ !
Quand je repars, il y a un coup de vent et la drache reprend de plus belle ! Quelque chose me dit que le Pas de Calais a pitié de l'Ardèche. Je prends plein sud ouest, pour aller recharger au Havre. Il y a de longues zones de travaux après Abbeville, c'est pas pénible, mais presque. C'est bien, SANEF refait l'enrobé, mais les parkings sont toujours aussi RIKIKI. Je ronche, mais je suis pas plus pressé que ça... Je debarque quand même un peu avant 13h à Rogerville, au rond point, pile poil au moment ou Helder arrive avec son magnifique FH IV, comme on est pas des sauvages, on s'en serre 5, mais Helder est un bosseur, il a pas le temps, il doit filer, je vais donc me caler dans la longue file pour charger chez mon client.
Finalement ça a été assez rapide pour charger mes 21T de produits dangereux pour la banlieue de Milano. Je repars à 15h30, je sais pas par ou descendre, bon, déjà Paris c'est pas la peine. Va pour Evreux, mais une fois sur la N12, je me suis mis dans une merde finie, et j'ai perdu grave du temps à passer Nonancourt, St Remy et Dreux, l'apothéose sera la traversée lamentable de Chartres. UNE HONTE cette rocade. Du coup, j'ai bouffé au moins une demi heure et je me pose juste un peu avant Arthenay le long de la N154.