Carnet de bord de Octobre 2016 | Partager sur Facebook |
20° ! C'est l'incroyable température qu'il faisait quand j'ai décollé ce matin, mais au prix d'un fort vent du sud qui fait voltiger les feuilles mortes de partout et accessoirement me mettre de mauvaise humeur, le pire de tout, c'est que je pars en retard ce matin, du moins, j'ai juste le temps de balancer mes sacs dans la camion et vite partir. Il serait quand même idiot de ne pas réussir à être à l'heure à un RDV pour vider à 10km de la maison. Par chance, c'est les congés scolaires du coup ça roule à peu près pour rejoindre le quartier Beauvert à Montéleger, juste derrière les transports Lubac ou j'ai eu travaillé il y a quelques années. Pile poil à l'heure, il faut quand même une petite demi heure pour vider les 10 palettes de stylos, de là, je vais poser les 2 dernières palettes dans la zone des auréats à Valence, à deux pas de là.
De là, je vais avoir droit à un périple de ramasses driver, des petits lots vite chargés, mais qui font promener, j'attaque à Romans avec 5 palettes pour l'Italie, puis plein sud le long du Vercors à Aouste/Sye, encore 5 palettes mais pour Barbera Del Vallès, puis 5 autres palettes au pied du fabuleux chateau de Crussol, je pensais rentrer chez moi en week-end, mais non, il faut encore ramasser à nouveau deux autres clients à Romans. J'ai été me planquer dans la zone industrielle de Bourg de Péage pour becter, avec la crise, y a plein de boites fermées, on peut se garer tranquille devant. Vous savez ce qu'on dit du malheur des uns ??? Quand je termine les deux autres ramasses à Romans, il me reste encore 2 mètres de libre, mais le chef a pitié et me fait rentrer au dépôt.
Une fois tout vidé, je trouve un vieux copain Arthur qui se décide à m'aider à charger. Comme toujours il faut remonter quelques palettes, sinon ça va pas tout rentrer dans la remorque. Du coup, je recupère un client à Parets, Granollers et je commence demain matin à Narbonne. Comme ça a pas trop mal marché aujourd'hui, j'ai encore le temps de laver un peu et faire mes pleins. C'est toujours face à au vent que je redescends, c'est pas bon pour la conso, mais j'ai pas le choix, quoi que je pourrais attendre que le vent tourne après tout ! Après presque 4h20 d'efforts calé à 84 en ADR je finis par echouer au centre des camionneurs de Narbonne, il reste de la place au fond, et il fait toujours aussi lourd et humide, comme tous les lundis, je termine éclaté !