Carnet de bord de Janvier 2019 | Partager sur Facebook |
On dort tellement bien dans la ZI de Bollène que j'y serai encore si j'avais pas un minimum de conscience professionnelle. Et puis, aujourd'hui est un jour un peu spécial, c'est l'anniv à ma mother qui a un âge assez cool puisqu'elle fête ses 69 ans, y a des chiffres comme ça, qui font rêver ! Je me fends donc d'un texto 69, et puis je dois revenir aux affaires et me casser. Sur la N7 ça loupe pas, je tombe derrière le père lavertue avec sa Xara Picasso qui roule à 76 à son compteur quand c'est 80 et traverse les bleds à 48, on voit bien les chiffres, ils sont au milieu, j'ai roulé 3 km et j'ai déjà envie de commettre l'irréparable. Heureusement pour la vie de ce terrien automobiliste du 13, il y a un bout de 3 voies avant Piolenc et j'ai pû le doubler, bizarement il a retrouvé son accelerateur, j'ai bien cru qu'il allait commettre l'erreur de me remonter par la droite.
A 8h30 je me pointais à Monteux pour vider mes caisses vides et reprendre du plein de plants de tomates. Ici, le vent est terrible, mais l'avantage c'est que dans le frigo je suis à l'abri, contrairement au cariste. L'affaire ne traine pas du coup, en 1h c'est plié. Le temps de faire les papiers, j'appelle Fabien si jamais il est en train d'arriver car il fait le 2e camion, et qu'on peut pas se croiser du tout. J'ai bien fait, on s'est évité des constats. J'ai plus qu'à remonter face au Mistral anéantissant ainsi tous mes efforts de conduite économique laborieusement appris en FCO, oui, car j'étais en FCO la semaine passée. A 12h30 je me radine à la ferme des Brosses ou tout le monde bouffe et j'en fais donc autant.
A 14h, c'est vide, retour au dépôt à 2km de là. J'ai un groupage prévu ce soir pour le 34 et le 66, bon, pas d'Almeria en vue, rien d'exotique. Franck me mets la pression, il a rien trouvé pour remonter pour le moment, génial. Donc, dans ces cas là, que faire en attendant les palettes ? Faire chier mon prochain, et les victimes sont tous ceux qui passent à quai. Contrôle des EPI, gilets à haute visibilité, payage de cafés, bref je m'occupe en attendant mes palettes. Finalement péli aussi à droit à son tour d'occ de fin de semaine, on part en même temps, alors pour faire de substentielles économies de gasoil je me me colle à ses portes pour profiter de l'aspiration jusqu'à Montpellier (le journaliste moyen aime croire ça). Quand à moi, je me pose dans la ZI de Beziers sur la route de Bedarieux, c'est presque aussi calme que celle de Bollène. 21h fin des opérations de logistique.