FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2015 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Il a neigé sur le 06
    4€ grand luxe à Vintimille
    Allessandria
    Elle a de la gueule la base logistique si on compare à Satolas et Bonce
  • Mercredi 25 Mars 2015
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    Avant de me mettre à quai, je me suis fait payer le café par la secretaire, oui oui oui, la secretaire niçoise de la boutique. Bon j'ai rien tenté, elle était baraquée comme Sebastien Chabal, j'ai pas fait le con. Il pleuvait, elle a eu pitié voilà, c'est tout. Les 8 palettes sont sorties rapidos, et j'ai le droit de reprendre l'A8 pour rejoindre l'Italie. Vu l'heure, ça roule nickel, en arrière plan les montagnes sont enneigées et il fait franchement moche sur la côte d'Azur, ça ressemble un peu à Laon ou St Pierre le Moutier, en gros, je schématise. Comme j'ai un peu de marge, je m'arrête à l'Autoport de Vintimille histoire de me faire belle.

    S'il fait moche côté français, côté italien c'est pire. L'A12 est même déconseillée aux caravanes et aux camions, et pour cause, il y a un vent à decorner les cocus, voire même à arracher les bâches les plus fragiles, sauf qu'au contraire de Narbonne-Le Boulou, ici il vaut mieux éviter les coups de volant sous peine de finir en bas d'un precipice ou contre une culée de tunnel. Alors forcement, le trajet jusqu'à Genova est pire que pénible, parce qu'entre les trouillards, les interdictions de doubler et les fous qui deboulent à 300km/h avec leur BM, faut bien calculer son coup. J'en voyais pas le bout jusqu'à Genova, j'ai eu l'impression d'y passer 10 ans. En clair j'étais épuisé une fois que j'ai attaqué à grimper les Turchino, desormais limité à 70km/h jusqu'à Ovada, pourquoi, comment, faut pas deconner. Je roule finalement détendu jusqu'à la plateforme chimique d'Alessandria , là, c'est unne première pour moi, et c'est compliqué, il faut s'enregistrer sur une machine, je comprends pas la moitié des instructions alors je remplis comme je peux, et ça MARCHE ! A peine fini, je suis enregistré, je peux rentrer, peser et aller me mettre en place pour vider. En 20 minutes c'est torché, et je peux refaire la même chose en sens inverse mais sans les plaques oranges ! De retour sur l'A26, je guette le premier parking car j'ai les crocs.

    Comme il faut arriver avant 17h, je me suis pointé à 16h50 sur la plate forme logistique multi modale de Vercelli, tranquille ! Ici ils ont l'habitude de nous voir alors une fois à quai ça va vite, sauf peut être pour les papiers. Je charge du solvant de la peinture, bref, tout un bordel que je devrais declarer au tunnel bien sûr. Je passe Turin juste après l'heure de pointe, il y a encore du monde mais ça bouchonne pas, par contre ça deboite et freine dans tous les sens, si on ajoute la pluie à tout ça, c'est pas extra. J'attends presque 40 minutes pour l'escorte ADR, et le pire c'est qu'on a traversé le tube à 50 pas plus, je devenais dingo ! Pour ne rien n'arranger le tunnel d'Orelle est fermé, il faut encore perdre un peu de temps par la N6. C'est finalement à Aiton que je finis par échouer, ce soir je dois faire une 11h, fallait pas trainer plus !