| Carnet de bord de Juin 2015 | Partager sur Facebook |
Comme prévu, on dort profondement à Donzère. Du moins, planqué au fond des Iles. Ce qui est pris, est pris, faut pas deconner avec ça. A 8h pile, le cariste debarque et y a plus qu'à vider. Comme je suis pas trop mal équipé, et qu'on vide au transpal, je sors le hayon, c'est bien plus facile pour tourner les palettes. Café et nectarines au ptit dej, et c'est parti. J'ai 2 ramasses en vue, du carton bien sûr !!! Mais, comme il ne faut jamais s'affoler dans la vie, je commence par m'arrêter sous la douche à Montélimar, j'ai vraiment bien fait car pendant que je faisais mon cacounet le programme a changé, j'ai plus qu'une ramasse à faire, à Aouste chez Perrenot. Il y a un bon dieu pour les feneants dont je fais parti. Je rejoins donc la banlieue EST de Crest, ou il commence à faire bien chaud, ce qui ne gache rien. La commande est perdue on ne sait pas ou, mais elle est là, le nouveau système informatique fait bug sur bug, le programmeur va devoir repousser ses congés à mon avis. Aux dernières infos, le destinataire attend sa commande depuis une semaine. Je suis donc sensé charger et monter vider ASAP (as soon as possible) à Chambalud avec au final, 6 palettes de cartons à plat et une palette de colle, de quoi occuper les enfants pendant les congés.
A midi, je suis chargé, et bien que ce soit URGENTISSIME, je casse la graine en route. J'ai bien fait, arrivé à 13h45 chez le client, il y a personne avant 14h, et cerise sur le chapeau, y a rien qui presse, comme d'hab, normal. Une fois vide, je dois revenir quai 2 à Jarcieu. Mes palettes sont déjà là, incroyable mais vrai ! Je commence demain à Perpignan, whahh c'est loin ça. Je verifie si j'ai mon passeport tout ça et 30 minutes plus tard, j'attaque la descente je peux rouler un peu, ça fait bizarre ! En même temps, il me faut renouer avec une vieille habitude que j'avais un peu zappé depuis lundi : calculer la RSE. Déjà, j'ai bien capté que vu la tournée, je rentrerai pas vendredi soir à ma casbah et il me faut caler encore une 11h...
Donc fort de ce savant calcul, je décide de m'arrêter à Narbonne, c'est etonnant non ? J'aurai bien eu les heures pour dscendre au moins jusqu'à Girona, mais voilà, c'est pas possible ! Alors pas la peine de se mettre la rate au court bouillon !