Carnet de bord de Juillet 2018 | Partager sur Facebook |
Comme prévu, j'ai vraiment, mais alors vraiment mal dormi. J'étais vraiment garé trop près de la route, mais dans le coin, il faut pas faire trop le difficile. Quoi qu'il en soit à 5h je démarre avec les premières lueurs du jour et c'est joli. De toutes façons, quand t'es routier, en règle avec les heures le poids la box, l'Autriche c'est forcement joli. Il fait presque frisquet ce matin, pour un peu j'aurai mis une buchette dans le feu, mais ça va pas durer alors autant profiter de cette fraicheur relative. Pendant un moment on se ballade à plus de 1000m de hauteur, y a pas de neige, c'est le principal. Très vite le trafic se charge, je craignais le pire pour passer Graz avec les travaux, mais non, ça a été. Une fois passé ça, je renifle sous mes bras et je me dis qu'il est l'heure de s'arrêter, au bout de 3h de route je vois au loin une AGIP qui m'inspire confiance ; 2€ la douche ****. Le plus pénible ce matin, ça aura été de pas oublier les gyrophares dans les tunnels et les nombreuses interdictions de doubler.
Me voilà fin prêt à affronter la traversée de Wien, dans l'autre sens méga bouchon, travaux, accident et dans le bouchon un bagnole qui se met à cramer, bon courage... Une fois sur l'A4 l'autoroute de l'est ça va un peu mieux bien que le trafic soit très soutenu, du touriste à gogo. Arrêt obligatoire pour prendre la vignette Hongroise à la frontière. Je la prend à chaque fois côté TIR, il y a jamais beaucoup de monde, heureusement parce que le système est vraiment pas au point, et il n'y a qu'un seul terminal qui a la fin délivre un ticket et il faut aller payer chez un transitaire. On a le choix, il y en a 4, j'ai choisi celui avec une femme toute timide et pas très jolie du coup elle avait personne, sauf moi ! Mine de rien, ça m'a pris 20 minutes. Je peux même pas prendre la vignette retour, c'est pour le jour même, tout est fait pour inciter à prendre une box à 145€. Quand je passe la frontière, il y a un paquet de camions garés en warning, ils prennent tous la vignette au même endroit !!
15 minutes après, je suis à Mosonmagyaróvár dans la zone industrielle pour faire la douane. Le mec m'annonce 20 minutes, et puis finalement, ça se transforme en plus d'1h30. A la fin, je signe une pile de déclarations haute comme mon camion, 15 clients, 6 produits differents, c'est pas au point leur truc. Chaque pays est différent, je comprendrai jamais rien aux douanes. Ensuite c'est l'ennui absolu jusqu'à Budapest. Il faut savoir qu'en Hongrie il est interdit de doubler aux PL sur l'autoroute, alors je me suis calé à 80, mais même à 80 tu arrives à rattraper des mecs qui roulent encore moins vite, évidement au bout d'un moment tu craques, j'ai eu chaud au cul, j'ai doublé un caravanier Finlandais qui se trainait à 60, les flics étaient embusqués juste après, ils ont rien vu. Le pire c'est après sur le M0, l'équivalent de notre A86, il y a plein de travaux. Google map me propose bien des alternatives, mais voilà, j'ai le ticket et un itinéraire fixe. Je finis par arriver à 16h30 au circuit d'Hungaroring, c'est aussi en travaux si bien que j'accède par la piste au paddock F2, j'avoue que j'ai hésité 5 minutes avant de m'y engager.
Il est 17h quand j'attaque la distribution, il fait 34°, le temps idéal pour brasser des fûts. En plus il faut que je speede, la plupart repartent tôt à l'hotel, étrange cette envie qu'ont les gens d'aller visiter le centre de Budapest... Bref, chacun fait ce qu'il veut. Je livre le maximum que je peux, sauf deux, et ce sont 2 anglais. Le dernier coup un des deux m'a repproché de livrer trop tôt, c'est d'ailleurs le seul qui se la pête et qui se prend pour le patron, un jour c'est sûr je le niquerai. A 20h c'est fini je range tout et je refais mon voyage pour reéquilibrer le poids. Enfin c'est pas grave de toutes façons j'étais au taquet des heures et demain grasse mat !