FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2019 Partager sur Facebook
  • Photos
  • La machine à Xavier
    Porta Andalucia
    En se mettant sur la pointe des pieds on verrai Lérida
    L'hiver en Catalogne
    Je suis pas pressé de payer, mais j'ai de la route à faire
  • Vendredi 25 Janvier 2019
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    J'avais pas fait gaffe en me garant hier soir mais j'étais pile sous une ligne à haute tension, ça fait un bruit d'enfer ce truc. Comme des acouphènes mais pas sur la même fréquence, y a moyen de devenir fou en vivant la dessous. A 8h je me décide à bouger, à 8h01 je suis à quai. J'étais assez supris hier en chargeant ce gros lot de camping gaz, l'heure n'est pas trop aux planchas et aux pique nique, mais pourtant c'est le début de la saison pour les grossistes, et du coup je me dis qu'on va vers les beaux jours. En une trentaine de minutes c'est vidé, ça bricole pas ici. 

    Cap vers Perpignan, du moins Rivesaltes, il fait vraiment moche ce matin il tombe même des gouttasses de pluivasse avec le vent. Pendant que j'expliquais le chemin à un ami Vosgien au téléphone, je recule dans l'impasse du client, c'est pas super large mais ça passe, arrive au même moment un fourgon de messagerie qui comprend qu'il va devoir bouger ses colis à la main je m'excuse platement, je donne mes papiers au client qui me dit que je me suis trompé d'adresse. La pancarte du voisin est trompeuse, le type me dit que tous les jours ça arrive, du coup je suis bloqué par le livreur à qui je dis que j'ai 60 clients à faire, et qu'il doit bouger, ça l'a fait rire, c'est déjà ça.

    Je savais pas du tout ou j'allais finir ma semaine, et c'est Maryan qui s'occupe de mon cas aujourd'hui. Première ramasse à côté de Figueras. Le ciel s'eclairssit direct au Perthus ou il a neigé au dessus dans les Albères. J'ai 5m de plancher à prendre pour le 38, une sorte de mousse expensive, c'est volumineux mais ça pèse que dalle. De là, comme je m'en doutais, cap à Sallent, tous les vendredis il y a du Valence et Bourg Lès Valence à prendre et je comprends en même temps que j'aurai pas les heures pour rentrer ce soir. Je m'annonce à 15h la bas, mais le responsable habituel a toujours pas repris, alors c'est le binz. Finalement c'était prêt à 17h, sauf qu'au lieu de 20 palettes il y en avait 22, il a fallu en gagner 2. Branle bas le combat. A 18h30 c'est reparti. Je refais un peu de gasoil à Vic, et j'échoue au parking sécurisé de Béziers. Au rond point de Béziers Ouest les GJ font un feu de joie avec le vent dechainé ils vont finir par enflammer toute la région, ça pue le pneu brûlé. A 22h20 je suis garé, y en a assez pour aujourd'hui.