Carnet de bord de Juillet 2017 | Partager sur Facebook |
A 6h45 je me décide à decoller direction la Hongrie à 20km de là. Il y a de la place pour se garer sur le parking TIR, je choisis un place à côté d'un Scania R420 immatriculé en Iran, là, y a du International Driver qui doit être sur le chemin du retour. J'étais pas venu en Hongrie depuis 2011, ça fait donc 6 ans. Avant c'était facile, une vignette et t'étais tranquille pour la journée, mais ça ne pouvait pas durer. Desormais, il faut patienter à l'unique borne dispo, et un peu comme le système Allemand, taper son itineraire et bien sûr les infos du camion. A la fin ça sort un gigantesque ticket qu'il faut presenter à un type qui encaisse la monnaie, c'est donc une borne MAUT semi automatique, c'est original, à coup sûr si je reviens dans 6 ans le système se sera encore amélioré et on paira à la borne, quoi que dans 6 ans... ben si dans 6 ans c'est possible je serai encore pas à la retraite. Une fois en ordre je peux m'en aller après avoir eu droit à une pesée à la bascule. Je dois encore aller faire la douane à 10km de là à Mosonmagyarovar dans la petite zone industrielle, le type m'annonce : 1h30 d'attente.
Il ne m'avait pas menti, j'ai effetivement attendu un peu plus d'une heure trente. SUPER ! Du coup j'ai plus qu'à galoper direct sur Budapest. Ici je crois bien que c'est interdit de doubler sur les autoroutes et en plus les gendarmes sont parqués en masse sur les ponts, les sorties de parking, de partout j'ai rarement vu autant de flics en si peu de temps, du coup quand je double je fais pas le malin. La M1 est vraiment destroy par endroits et il y a un trafic plus que soutenu. Pour me mettre un peu plus la pression, le team F1 que je dois livrer m'a déjà téléphoné, ils attendent après moi. J'y suis pour rien moi si je suis en retard. J'ai à peine le loisir d'apprecier le paysage, la seule fois ou je suis passé là, il faisait nuit, et c'est comment dire assez peu indutriel. A un moment j'aperçois un batiment PROLOGIS, c'est le signe que je suis dans la banlieue de Budapest. Pour aller au circuit, c'est pas compliqué il faut suivre UA, via le M0, l'équivalent de l'A104/M25/A52/A46 et le GRA. Les flics sont tellement de partout que je prends aucun risque, ils regardent les plaques, et partent à fond de balle jusqu'au camion suivant, je me demande s'isl arrivent pas à voir à distance si on est OK poue la vignette. Je finis par me radiner un peu avant 12h30 au circuit, la palette de la F1 est enterrée au milieu du voyage, je m'étais pas méfié c'était pas marqué sur ma feuille de recap. Heureusement j'ai juste eu 4 palettes à bouger avant de la trouver. Je fonce ensuite me parquer au GP2/GP3.
J'ai pas souvenir d'avoir autant pinaillé pour faire mes livraisons. A la seconde livraison, il s'est mis à faire un orage d'enfer, 20 minutes de perdues, avec la grêle et tout, la totale ! Ensuite, j'ai eu que des soucis avec les lubrifiants, il y eu de gros melanges de pinceaux dans les commandes, soit j'ai pas les bons produits, soit pas les bonnes quantités. Il faut du coup que je resolve les problèmes au téléphone avec Givors, mais finalement je m'en sors à peu près. Heureusement pour moi, le paddock côté GP3 est moins loin et j'ai moins de palettes à brasser, mine de rien c'est 17h30 quand je termine. Une bonne douche chaude et à 18h je ripe. Bien sûr il faut que je refasse une MAUT à la station en face du circuit, bizarement ici ils prennent la DKV alors qu'ils en ont jamais voulu en frontière. Mon rechargement est au dessus de Belluno en Italie, avant 16h demain. D'ici il y a 900km quasi, c'est pas gagné du tout cette histoire. Mais la météo s'est mise contre moi, j'ai passé plus d'une heure dans le même orage, il devait me suivre et ça roulait vraiment, mais alors vraiment mal, après j'ai roulé au max du max que je pouvais. J'ai tenté un parking alors qu'il me restait 15 minutes d'amplitude, FULL. Chaleur... Je tente au hasard la première sortie que je trouve, je roule sur la N7, et il y a que dalle pour s'arrêter. J'ai alors trouvé un transporteur, à Sormas. Je faisais 1/2 tour pour revenir sur mes pas quand le gardien est venu voir ce que je foutais, je lui ai fait comprendre avec mon hongrois de pacotille, Autobahn, full parking, et il m'a dit, kollega, parking da. Le type, il m'a même proposé d'aller prendre la douche dans la salle des chauffeurs, t'y crois toi ? Quand je pense comment on les accueuille chez nous, vraiment c'est la honte. Du coup, je lui ai filé une casquette, le type était super content et moi aussi ! 21h37, fin de session -> H