FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Octobre 2017 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Courageuse la mamy de se lancer sur l'A4
    Le mini Paris de Bergamo
    Terminus
    C'est déjà reservé à FIAT
    ça a pas été simple
  • Jeudi 26 Octobre 2017
  •  

    A 7h45 je mets le cap plein EST afin de proceder à l'ascension de l'A43. Il fait beau ce matin, et pas froid, les rares taches de neige sur les cimes ne vont pas rester bien longtemps. Ce matin, je peux pas dire que j'ai battu le record du temps de parcours d'Aiton à la plate forme du tunnel. Sur les 3 voies d'ouvertes, il y a 3 problèmes de paiements, et derrière tout le monde s'excite évidement. A peine 11km plus loin c'est l'Italie, ou il fait aussi un beau soleil, au loin on devine la vallée dans le brouillard, sauf que, arrivé à Suse, il y a bien une sorte de brume mais parfumée, une odeur de bois brulé, bizarre et ça dure jusqu'à Turin. En fait il y a bien des feux de forêts, c'est la radio qui le dit. Ici aussi, c'est bien sec, alors que d'ordinaire à cette période, il fait que pleuvoir dans le coin. Vu l'heure je passe Torino les doigts dans le nez, et comme il est l'heure de la douche je m'arrête après Carisio. Mauvaise pioche, celle de l'autogrill et celle de la sation sont en "panne?", un arrêt pour rien, je retente ma chance à Novara, OUF, les mouches ne finiront pas le voyage avec moi !

    Vu que Milano passe aussi comme une lettre par UPS, je tape dedans, et puis j'en ai surtout marre d'être balloté, on est quand même mieux porté avec un chargement bien reparti. Je quitte l'A4 à Seriate après Bergamo, direction Lovere. ça tombe super bien, vu que c'est la bas que je vais. La route est belle mais pas large et bordée d'arbres bien serrés qui ne demandent qu'à éclater des retros. C'est bien content que débarque chez le client à 14h. Direct en bascule, y a personne. 

    Comme c'est du déchet, la procédure dure. Je me mets en place sous le hangar, je vire les chaines, et une énorme pince tente sans succès de soulever le moule qui doit peser un peu plus de 15T. La pince glisse, mais rien ne se passe. Il faut pour l'aider un énorme Fenwick Volvo, à eux deux, ils arrivent à peine à soulever la bête, les roues arrières du Volvo ne touchent plus le sol, impressionant. Le second moule devait être un peu moins lourd, mais quand même. Je récupère les anneaux consignés, et je reviens sur mes pas direction Bergamo. J'ai juste passé le grand péage de Milano à Monza quand j'ai du m'arrêter en catastrophe le long de l'A4 en attente d'un "truc" qui vient de tomber. Du temps que j'attends l'adresse, le trafic s'amplifie à vue d'oeil et ça bouchonne. Je recharge à 10km de là, direction Milano Centre, putain. J'ai pas trop le choix que d'aller me caler au plus près en misant sur une baraka habituelle. J'ai essayé de stresser le moins possible et je me suis posé à 50m du client dans une rue ultra bruyante, mais dans le quartier y a pas trop le choix.