Carnet de bord de Avril 2018 | Partager sur Facebook |
Première opération dès le matin : Aller faire le tour des clients sur le paddock, leur expliquer ou je suis garé et surtout qu'ils se bougent le cul parce que je reste pas ici. Mais je sais bien qu'ils s'en foutent, ils doivent pour la plupart s'installer, certains ne sont même pas encore arrivés, alors ce matin, je fais pas grand chose, à part guetter l'arrivée des premiers au cul du camion bien au chaud dans la cabine, car ce matin, il fait frisquet avec un petit vent qui donne assez peu l'envie d'aller batifoler dans les près.
Je dois aussi trouver une solution pour une petite palette d'huile, le client est encore à Hungaroring, je laisse ça à un de ses collègues, il fallait pas le louper ce client, c'est le chef de Total Racing Fuel CZ. Ce n'est que vers les 11h que les premiers débarquent, je brasse des fûts une bonne partie de l'après-midi, car comme d'hab, ils arrivent tous en même temps. Et bien sûr c'est en plein quand ça bourre qu'il faut vendre 3 fûts à un team qui a calculé un peu juste, que ça carte passe pas, que le terminal à carte bleue est dechargé, bref, je ne me suis pas ennuyé cet après-midi. A 16h30, mis à part une pile de palettes vides et 3 fûts de 50L invendus, il reste plus rien, enfin, j'ai plus qu'à aller me prelasser sous la douche car je suis dans un état lamentable.
C'est pas la peine que je m'affole, j'ai 2 palettes ADR à prendre au dessus de Chemnitz, on va y aller cool. Il pleut un peu en partant, le coin est déjà sinitre d'ordinaire, il n'y a pas besoin de ça. Je me souvenais particulièrement de Chomutov comme étant vraiment très moche, mais depuis, les façades des longues barres d'HLM ont été repeintes, c'était pas du luxe. Après, c'est plein nord direction l'Allemagne, avec une belle nationale toute neuve qui grimpe fort fort jusqu'à près de 900m, il fait frisquet là haut, à l'approche de la frontière il y a tout un tas de boubouis qui vendent de tout et surtout n'importe quoi, ça va du nain de jardin aux copies made in china en passant par d'immenses trucs en osier, mais j'ai ni la pêche ni l'envie d'aller jeter un oeil. Ensuite c'est assez cahotique pour rentrer sur Chemnitz, ça roule pas, y a des bleds tordus, mais c'est rien à côté de ce qui m'attend pour arriver à mon usine à Burgstadt, partout des déviations, voire, la déviation de la déviation, puis déviation pour cause de pont à 3m90, bref, j'ai failli devenir fou jusqu'à me retrouver à passer un long bled tout en "S" à travers les maisons, je reflechissais déjà à la longue marche arrière que j'allais devoir faire, mais un gars du bled m'a interpellé, en me disant que c'était bien la bonne route et m'a expliqué pour finalement arriver à l'usine, tous les ponts du coin sont fermés, même celui pour arriver à l'usine est provisoire et tient avec d'énormes bloc de béton, mais ça valait le coup, il y a un parking immense et calme, destresse Phil26, destresse ! Finalement, il m'aura fallu 2h30 pour faire 110km, pas mal !!!