Carnet de bord de Octobre 2017 | Partager sur Facebook |
Donc, c'est ma période grosse ville commençant par M. Dimanche matin c'est Madrid centre, ce matin Milan, c'est quoi la prochaine étape ? Marseille ? Mulhouse ? Manille ? Le trafic est déjà trés soutenu dans la rue, à 7h je vais voir du côté du gardien, il y a déjà 3 autres camions en attente dans la rue face au portail. Je sens que je vais me faire passer le tour, mais le gardien est réglo, il savait que j'étais là depuis hier soir. Un chauffeur m'a dit être surpris que j'avais pas été dégagé par les flics. A 7h30, je peux rentrer dans l'étroite porte, il faut prendre un sens interdit et couper un couloir bus à double sens, mais visiblement les conducteurs du 91 sont habutués et compréhensifs.
Pour une fois que j'ai un plateau au cul, je charge à quai. L'usine est telle quelle que 160 ans plus tôt quand elle a été crée. Autant dire qu'elle est pas trop adaptée aux camions actuels et encore moins aux EMS suédois. Le cariste charge tranquillement les piles de palettes consignées quand au moment au je tends une sangle j'entends un CRACK assez violent, à un moment j'ai cru que ma force herculeenne avait fait cederun bout de la remorque, mais non, c'est une planche qui a cassé, le cariste et son fenwick sont échoués au milieu de la remorque comme une baleine dans le port de Marseille. Finalement c'est au autre Fenwick, une grosse plaque en accier et 5 ou 6 curieux trop contents de faire un peu autre chose que le cariste est dégagé de ce mauvais pas. Du coup, je finis le chargement au transpal à main, c'est l'histoire de ma vie le transpal, même en plateau.
Mine de rien ça a pris 1h30 quand je peux enfin sortir, les autres camions sont toujours en attente dehors, en double file. Le bon client de merde Branca, et je regrette pas d'avoir mal ronflé ici. Aucun bouchon pour sortir de Milan, c'est juste au top ! Dans le Val de Susa, il y a toujours des incendies, et le vent qui s'est levé ne va pas arranger les choses. A 17h je pose le plateau pour récuperer mon frigo déjà chargé par Georges, il est brave Georges. Pendant qu'au bureau tout le monde se raconte des conneries, seule Juju bosse silencieusement, si tout le monde dans ce pays bossait aussi serieusement qu'elle, on serait le pays NUMBER ONE dans l'univers. Voilà, j'espere que j'en ai pas trop fait... Retour au bercail à 19h30, tranquille !! Bon week-end plus long d'une heure en plus, et ça, c'est vraiment cool !