Carnet de bord de Mars 2018 | Partager sur Facebook |
Le parking de chez TOTAL accueille plus de monde exterieur que de ceux qui vont à l'usine, du coup à 8h on est plus trés nombreux et je suis du coup plutôt mal garé, mais je gène personne c'est le principal. Dehors ça s'est bien reveillé, l'A47 est un vaste parking, c'est d'ailleurs bien plus silencieux quand c'est tout bouché qu'un seul camion qui passe au milieu de la nuit et klaxonne pour dire Coucou Phil26 ! A 8h30 j'ai feu vert pour entrer charger à l'usine, comme le quai est innaccessible à cause des travaux, je fais rouler le transpal, ça met en forme de bon matin. Il est quasi 10h quand je ressors avec les papiers et 1m de plancher de libre, retour Jarcieu, arrêt chez les routmans à Roussillon histoire de me faire belle pour arriver au bureau.
Comme Stephane avait peur que je m'ennuie, il me fait prendre une taut vide, le hasard fait que je tombe sur la même que la semaine passée. Ma mission consiste à aller charger un lot de poubelles ADR à Romans à 13h30 pour vider à 16h à Salaise, facile. J'ai même le temps de manger tranquille au calme. A 13h30 et 2 secondes, une miss arrive avec tout l'équipement ADR vers moi et une fois que le cariste nous rejoint on attaque à charger. Le cariste est pas content parce que c'est le merdier complet sur le parc à déchets et que tout est mélangé, or, j'y suis absolument pour rien. Il a vraiment les couilles à l'envers alors que fondamentalement, il y a plus grave dans la vie. Le refectoire étant à 2 pas, on peut faire les papiers autour d'un bon café une fois chargé, impeccable. Je débarque tout content à 15h55 au guichet à Salaise pour un RDV à 16h, vu qu'il y a personne je suis vide enregistré et je vais me mettre en place. 5 minutes plus tard je suis de retour au guichet de sortie le cariste m'a refusé vu qu'ils ont décidé qu'il y avait plus de place, retour au dépôt, je pose la taut et je reprends mon frigo.
Descendre avec une seul lot à Nogaro ne serait pas eco responsable, donc, on bourre un peu la semi pour faire de la place et prendre 2 énormes palettes d'arbres, quand je pense que j'ai nettoyé mon plancher à la brosse à dents.... J'aurai dû m'en douter. Le temps de faire les pleins prendre un café avec Régis, entendre Julie qui est pas contente parce qu'il y en a marre d'avoir un chef qui porte les croissants tous les matins au bureau, il est déjà presque 19h quand je repars. Je sais pas trop ce qu'il s'est passé en Catalogne mais je croise presque autant de camions que le dimanche quand ils sont tous lachés à 22h, les parkings dégueulent de camions. Mes craintes se confirment quand je vais pour me garer au centre routier à Narbonne, c'est FULL de chez FULL. L'alarme des 4h15 a sonné déjà, il est temps de se hater pour trouver une place, je me pose dans la ZI de la Coupe en plein vent, mais les places deviennent rares dans le coin, 23h03 fin des opérations, coucouch panier.