Carnet de bord de Septembre 2018 | Partager sur Facebook |
C'est pas que j'étais pas bien ici, mais il faut quand même bien demarrer, donc il est un peu moins de 6h quand je décolle, et fépacho, c'est le NORD ici. La Repsol d'Aiguaviva est déjà ouverte, je vais me jeter un café et du gasoil au ptit dej pour mon gros sac de camion en même temps, ça traine pas, je repars avec en cadeau une bouteille d'eau minérale, destinée à fideliser la clientèle. La traversée des Albères est bien pénible, il y a encore des restes du basculement de chaussée de la nuit, on a du mal à dépasser les 50, y a un turc qui a pété un cable et à doublé tout le monde, ravagé le mec. Ce matin j'ai droit au magnifique lever de soleil sur Fitou, ce qui me redonne foi dans le métier. Je coupe 30 à Narbonne, il reste un pain au raisin OUF. Ma première livraison est à Jacou dans le 34, pour ne pas dire Montpellier. Je neme casse pas la tête je contourne par Vendargues, par le plus grands des hasards j'apprends en arrivant que j'ai RDV à 11h, y a même mon immat affichée sur un tableau, ils sont organisés chez Mediapost.
De là, je file à Beaucaire ça roule tranquillos, je débarque à 12h30 mais bien sûr c'est fermé, reprise à 13h30. Le receptionnaire est du genre à se prendre au serieux et se noyer dans un verre d'eau. Il n'y a pas de reception l'après-midi, j'ai que 4 palettes, et c'est compliqué apparement, il faut noter les numéros de lot, y a donc 4 lots. Et apparement c'est énorme. Je dois attendre. Attendre quoi ? Le déluge ? Vu la secheresse dans le sud, je vais camper un moment. Finalement à 14h il se décide, à 14h05 c'est fait, effectivement 4 lots c'est un boulot harassant. J'ai plus qu'à aller vider à St Julien et St Alban, juste au dessus du Pouzin, fastoche.
A 16h20 je suis vide, mais j'ai 3 palettes à prendre à Aouste, j'appelle, le gars me dis, viens avant 17h, c'est jouable. Sauf qu'il y a de gros travaux à Rompon et un feu alterné long comme un EMS, je l'ai pris 3 fois, je devenais dingue, que c'est 16h30 et qu'il y a toute la planète derrière son volant, j'ai tout eu pour rejoindre Crest : des mémés, des tracteurs, et tout un tas de types qui roulent nonchalament, vous voyez, ceux qui tiennent le toit de leur voiture avec la main gauche, les pires, ceux qui roulent à fond de 2e et qui rêvent d'une clim et une boite auto. BREF j'arrive à 17h03 à Aouste. Le mec me ferme la porte au nez, on a dit avant 17h, il est 17h03 demain 8h. Là, t'as envie de meurtre, de lui souhaiter un cancer de l'anus, mais voilà, je suis un gentlemen. Finalement, conscient de mon état de nerfs, le chef me fait rentrer à la maison, on verra demain quoi quon fait. Voilà, excellente idée ! A 18h je suis à la maison, et ça, c'est bien.