FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2017 Partager sur Facebook
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  • 3h là
    C'est Pô jouasse
    Tipici à Vilanova d'Asti
    ça part en ruine en Lombardie
    Let's go de justesse
  • Mardi 28 Février 2017
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    Il aura plu toute la nuit, pas fort, juste bien pour dormir profondement. Mais voilà, toutes les bonnes choses ont une fin, et c'est toujours quand t'es bien garé qu'il faut te lever très tôt vers 7h30, et comme prévu je me pointe face au gardien à Italsempionne, il est 8H30. A peine inscrit que je dois déjà me mettre à quai, ça drope ! Le cariste prend mon immat et tout le reste et il se barre. Au bout de 20 minutes il réapparait, mais ça charge pas, j'attends, j'attends, à force de faire chier le cariste, il finit par me dire qu'au bureau ils ont pas la confirmation que c'est le bon camion à quai, déjà une heure de paumée pour rien, il aurait pû me le dire avant. 5 minutes plus tard, il a le feu vert pour charger, mais avant il faut tout sortir les palettes du stockage et commencer l'empillage car tout doit rentrer en moins de 12M de plancher. Je me suis bien pelé sur ce quai, c'est l'hotel des courants d'air. Ensuite faut attendre les papiers, quand je reviens me rechauffer au camion, j'ai déjà 2h30 à quai, je reste ici 30 minutes de plus, histoire de caler 3h.

    La suite est à 160km d'ici, à Vilanova d'Asti, du moins sa banlieue. La pluie laisse place à un plafond bien bas, si j'étais gaulois j'aurai peur de prendre le ciel sur la tête. Bien que je sois pas en avance, je prends quand même 20 minutes pour bouffer à midi parce qu'il faut pas deconner avec ça. Malgré tout, je debarque à 14h15 à Valefenera mais dans la cour c'est blindé de camions. Comme j'ai qu'une seule palette à charger le cariste m'amène ça dans la rue, ça fait gagner un temps fou. Il me reste encore une dernière ramasse à 40km d'ici à Rivoli. Vu l'heure c'est du velour pour y atterir, mais voilà, c'est pas mon jour de chance, donc, c'est pas prêt et je comprends au bout d'un moment que le client a envoyé sa commande ce matin, je me fais refouler par la chef du bureau. Comme d'hab dans ces cas-là, je commence à preparer un CMR comme quoi je suis passé ramasser 0 palette, la chef m'annonce 3 jours d'attente, si si. Et puis ça a changé, finalement ça sera prêt à 17h. Du coup j'ai qu'une heure trente à attendre, je suis pas à ça prêt aujourd'hui.

    Comme prévu, à 17h c'est prêt et ça commence à grave rouler sur Turin, mais pour moi ça va vite je rejoins l'A32 ou c'est bien rare qu'il y ait des bouchons. Je prends le temps de faire le crochet à Susa histoire de prendre un bain chaud. Je dois ramener les 3 palettes de Rivoli ce soir au dépôt pour Aurélien. J'ai compté large, en m'annonçant pour 22h30. Pour arriver à la plateforme il neigeouille un peu, mais rien de mechant, il y a grave du monde en ADR et je vois le fourgon de l'escorte qui s'agite, alors je tape un sprint aux pompiers, et OUF je fais parti du lot, j'ai bien gagné 30 minutes sur ce coup-là ! Côté Français il neige aussi, ensuite c'est de la flotte jusqu'à Genoble. Je pose les palettes direct dans la semi d'Aurélien et je traine pas, direction St Exupery. Je vais manquer de 15 ou 20 minutes pour y arriver, tant pis, je me resouds à me poser au calme dans la ZI de St Quentin et son célèbre chateau de Fallavier qui domine cette honte architecturale qu'est la zone logistique, heureusement qu'il fait nuit, on voit pas la misère.