FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2017 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Le boxon demarre à Milan
    Des rolls tout neufs qui brillent
    Dans les coins autour de Pavia
    En Maurienne
    Donc, c'est plus la TOTAL
  • Mardi 28 Mars 2017
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    C'est pas parce que le soleil brille chaudement les après-midi qu'il faut oublier qu'on est que fin mars, il caille le matin à 4h. Je fais bien chauffer le vieux basto avant de finir par sortir de dessous la couette. A 5h je decolle, c'est tôt, mais ce que je veux c'est avant tout éviter le bordel à Milan, or, pour aller à Casorate Primo, il faut passer par la banlieue sud de Milan. Pour le moment c'est calme quand je rejoins l'A1, ça roule impecc. Bien sûr, plus je m'approche de Milano, et plus ça roule fort. Je sors à Melegnano, ça m'évite d'aller m'enterrer sur les premiers ralentissements de la tengenziale, je passe je pense juste juste, mais alors vraiment juste avant les emmerdements, après Binasco dans l'autre sens c'est déjà une longue file de bagnoles, ils ont le moral les types ! C'est avec une heure d'avance que je me gare dans la paisible ZI de Casorate, je peux aller finir ma nuit, j'ai pas perdu plus de 2 minutes sur mes prévisisons.

    Comme prévu à 8h30, le client attaque à charger, c'est un joli lot de rolls tout neuf, ça va bien à charger sauf que ça va cogner pendant tout le trajet, il y a à peu près 2 ou3cm de marge sur la paroi, pas le choix. De là, je vais dans la banlieue de Tortona, et d'ici, il faut traverser de jolis petits villages, mais pas en camion, du reste des semi il doit pas en passer beaucoup dans le quartier, j'en ai pas croisé jusqu'à ce que je recupère l'autoroute à la sortie de Pavia. A 11h je debarque à la cartoucherie de Rivalta Scriva, paumée de chez paumée au beau milieu des champs. Ambiance OLD SCHOOL la dedans, bizarre cette usine ça fait presque penser à un camp militaire. La secretaire quant elle rigole quand elle se brule, à la maison, c'est elle qui commande, c'est sûr. Enfin, peu importe, je suis chargé avant la pause de 12h30, et comme je suis un gros veinard de 92kg, il y a une palette supplementaire, si bien que la semi est complète aux portes. Je me gare juste de l'autre côté de la gare de Rivalta qui a dû connaitre des jours meilleurs et je casse la graine au calme et au soleil.

    Comme pas hasard, je tape la destination DUARIG sur mon GPS Garmin Turbo diesel, un rapide calcul me fait dire que j'ai 6 minutes de marge pour passer en moins de 9h. Normal. Facile. Donc, profitant que la Padane fait digère son panino, je chausse mes sandales de plomb et GOOO ! Torino, tout ça à la régule et truc completement incroyable qui arrive que dans les films, j'ai monté en plein après-midi tout le trajet entre Susa et la plateforme du Tunnel, à fond et sans jamais rattraper personne, c'est le genre de truc ou t'as autant de chances que de gagner les chiffres du loto. Par contre c'était un peu le binz à la plateforme et les 11km du tube ont été laborieux, difficile de comprendre pourquoi par moments on tombe à 60, 50 km/h ??? Arrêt douchas à la Total côté français qui est devenue une Dyneff, la douche est toujours un peu merdique, avec cette manie franco française de mettre des douches avec bouton poussoir qui tiennent plus au bout d'un moment. J'oublie l'option Grenoble ou c'est la 3e guerre mondiale sur la rocade, je fais le long crochet par Chambery, quand je me pose à quai au dépôt le camion indique 8h59, mais le temps qu'il finisse de bien me niquer ça fait 9h01. Bref, on vide tout et comme Philippe est un bien brave homme, il m'évite de bousiller ma 10h pour 10 minutes en me posant le camion à quai pour la nuit pour une tournée de fleurs demain. Régis aussi est là, j'éspère qu'il va pas ronfler trop fort.