Carnet de bord de Janvier 2019 | Partager sur Facebook |
J'ai été bien inspiré ce matin de mettre une culotte parce que vraiment il caille comme il faut, il a fait une sorte de pluie verglaçante le camion est tout gelé le pauvre. Il est 7h40 quand j'ai les 45H de coupure reglementaires, j'ai alors le droit de me jeter au milieu des bouchon St Pérollais qui feraient le bonheur du francillien moyen, mais provoquent des depressions ici bas. 40 minutes pour arriver Zone des Auréats à Valence sud, c'est le tarif. J'aime bien venir ici, on vide à l'abri dans un sas, c'est plaisant. De là, je vais vers le NORD KAP, c'est à dire Bourg Lès Valence, la route que je prends habituelement est verglacée avec le lever du jour, je le sens à la direction qui est bien plus souple que d'habitude, je croise tout un tas de débiles qui roulent normal et ne se rendent compte de rien, ou alors, c'est moi le débile qui psychote. Finalement j'ai bien fait de perdre du temps dans les bouchons, quand j'arrive chez le client, le quai se libère. Je tourne mes palettes chargées en large pour que la cariste les attrape en long, elle refuse de prendre le chariot electrique pour "évacuer l'apéro de samedi", et ben dis donc...
De là, direction Grenoble, enfin, St Martin d'Hères. Quand j'arrive sur la capitale du Dauphiné, les bouchons du matin ont disparu, pas un coup de frein pour arriver à la sortie N°2 de la rocade. L'accès au client est rikiki, ça passe juste en fourgon. Ici, on fabrique des prothèses de toute sorte et sur mesure bien sûr. Je livre la mousse qui sert pour faire le moule, et afin d'évacuer la raclette de samedi je me paye 10 allers retour en transpal hayon de la rue jusqu'à la cour, 40 minutes de sport. La suite de ma journée se situe à Romans, sur la rocade il y a devant moi une benne qui perd des cailloux, le type a plein de terre et de cailloux sur le pare choc, mais ça lui est pas venu à l'idée de les enlenver avant de prendre la route, un vrai danger public le mec. J'ai beau me tenir à distance, je me suis quand même pris une pierre, par chance elle n'a pas cassé de phare, juste une marque.
Après la sieste, on attaque à charger des fûts de polymères à jeter. Je vais tellement souvent chez TREDI, que je ferai aussi bien de mettre mes propres dechets plutôt que de les emmener le samedi à la déchetterie, ça me ferait gagner du temps. Grosse surprise en arrivant à Jarcieu quai 5, j'ai un chargement pour Lodi, oui, en Italie. J'ai pas foutu un pied à Macaroni Land depuis le 31 août 2018, obligé de d'ouvrir ma mapemonde pour voir ou ça se trouve. On est quand même 4 pour charger ma semi, ça drope, mais c'est possible qu'Anthony, Karim et Adrian aient fait ça pour que je me tire vite fait. Je mets quand même un coup de rouleau avant de partir, c'est quand même plus classe, on sait jamais si je croise una bella ragazza !!! Bon ça a pas servi à grand chose, après Grenoble il se met à neiger, les saleuses tournent à plein régime, la route est pourrave. Je me gare à 22h à Susa avec quasi 9h de route pour ce lundi, je pense que ça suffit comme ça ! Je me suis garé sur l'ancienne bretelle d'accès à la douane, il y a pas de bruit de ce côté là, à 22h01 je dors comme un bébé.