Carnet de bord de Mars 2019 | Partager sur Facebook |
Le reveil sonne il est 3h, et j'ai pas assez dormi. C'est bien joli de faire le couillon jusque tard, mais le matin, il faut se lever !! Je passe un coup de rouleau, un appoint de gasoil et yalayala c'est parti mon kiki. Vu l'heure pas un chat jusqu'au péage et ensuite calage à fond de cale, c'est vraiment très calme ce matin, soit je suis tombé au creux de la vague soit il y a pas de fret ces jours-ci. Ou un peu des 2 ? Passé Nimes j'en ai déjà marre, le jour se lève, mortel, je fais 15 minutes de sieste express. Après ça va nettement mieux, et j'arrive comme une fleur au centre des routiers occitans à Narbonne, je me suis vite pris le moins carbonisé des croissants, un café une douche et gooo.
Depuis un moment je me demandais si pour aller à Castres ça valait pas le coup par Carcassonne-Mazamet, et aujourd'hui j'ai tenté pour voir. J'ai vu, c'est joli, mais ça vaut pas le coup, enfin je sais pas, en bas il y a un pont provisoire pour passer un petit ruisseau à Villegailhenc, tout à été emporté en dessous, c'est assez impressionant. La route est juste vraiment pourrie pour arriver sur Mazamet, mais c'est vraiment, mais alors vraiment trés beau. Surtout qu'il fait un temps vraiment, mais alors vraiment trés beau, je tombe sur mon copain Alec Cassoulet de Castelnau, mais il va vers Toulouse et pas moi, on a roulé environ 100m ensemble LOL. Un peu avant 11h je débarque à l'usine à Castres, y a des travaux, faut entrer par une entrée provisoire, c'est la mouise, mais à 11h30 je suis dehors.
Pour aller à Perpignan je passe sagement par Revel et je récupère l'autobahn à Castelnaudary, pas de cassoulet dans les parages, je trace jusqu'à La Palme faire mes 30 minutes, j'ai la dalle. Il me faut encore livrer une palette de sable sur un cours de Tennis au Moulin à Vent à Perpignan, j'ai prévenu le gars au téléphone, que j'ai un camion ENORME, il m'a dit pas de problème. Quand il a vu le camion, il a dit problème. Il y a un plan B en passant par le stade municipal au milieu des collégiens. A 2 on traine la palette de 1200kg au plus près du cours de tennis, juste parce que je suis gentil et qu'ils pensaient devoir faire ça à la brouette. Il me reste de quoi aller chez Padrosa, mais c'est la merde pour sortir de Perpignan, et dans la montée du Perthus je tombe derrière une colonne de camions, j'arrive avec 9h48 au péage de La Jonquera putain. Du coup, obligé de me garer ici, je deteste. Y a du bruit, bref c'est moisi, mais j'ai pas le choix, j'ai tenté, j'ai perdu ! Enfin, j'ai pas tout perdu quand même parce qu'Adrian me rejoint pour passer la soirée, coup de bol on est garés côte à côte.