Carnet de bord de Janvier 2016 | Partager sur Facebook |
Il est 8h quand je quitte le gymnase de Crolles pour aller 200m plus loin vider au foyer pour les Alzheimer, le monteur est genre speedé, en fait le gars est pas d'ici mais d'Aix, alors il a pas envie de partir trop tard ce soir, du coup ça va super vite à vider. Et c'est pas fait pour me deplaire ! En 14 coups de hayon c'est posé, et vu qu'il est encore tôt, je m'arrête boire le café à la première station avant Grenoble, comme ça quans je repars, le trafic est fluidos, car j'ai une ramasse à Moirans. Bon calcul, je passe la ville Olympique à la régule ou presqueet qui je vois arrivé chez le client ? Charly ! On se sera suivi toute la semaine. On charge tous les 2 pour Henin Beaumont, mais sa commande est pas prête, mais la mienne oui, j'ai que 8 palettes à prendre ; bon prince Charly me laisse la place, mais ce qu'on savait pas c'est qu'on peut pas charger, il manque des étiquettes, et le preparateur ose pas aller les reclamer à son chef (!) On va attendre comme ça une bonne heure, que les étiquettes soient finalement imprimées. Ici, il y a un seul gars pour faire des expeditions pour tous les Decathlon, tout vient de chine évidement ! On dit que pour 100 emplois detruits dans l'industrie, 10 sont crées dans la logistique, on est bien avancés ! Du coup, je sors du quai et vu que j'ai rien de mieux à faire, je donne un coup de main au vieux Charly pour charger son complet.
A midi passées, je vide le tout au dépôt, et je dois attendre 18h que mes palettes arrivent. Du coup, j'ai le temps de laver avec une brosse à dents le camion, la semi, la boue des arbres, bref, la totale. Y a un défilé de copains en plus cet après-midi, ce qui est une excellente chose et qui nous permet de refaire un peu le monde, y a pas trop de boulot, c'est rare un vendredi chez nous. En fait tout le monde attend Régis, et moi le Dur. Après mes 2 semaines de bacheman, je recupère la Schmitz Vivaplantes et une bonne tournée sur l'Italie. A 20h et des bananes je finis par rejoindre mon foyer conjugal ou ma petite femme qui s'est pomponnée comme tous les vendredis soir m'a préparée un porc au caramel divin