FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2019 Partager sur Facebook
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  • Aera di Servizio Novara
    C'est ça qu'il me faut pour tailler ma haie
    Morad à Lodi
    Usine old shcool
    Piemont
  • Mardi 29 Janvier 2019
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    Parce que je suis pas payé à me tourner les pouces, je mets en route afin de faire tourner les roues il est 7h du matin, je sais, c'est tôt. Mais si le trafic est calme jusqu'à Rivoli, après c'est pas de la tarte, il y a un paquet de travailleurs qui vont au boulot ce matin à Turin. Environ 80% ont le nez sur le téléphone, histoire de faire une dernière partie de Candy Crush avant d'aller taffer, alors, il faut conduire pour eux. Une fois sur l'A4, ça va nettement mieux, je peux à mon tour finir ma nuit. C'est encore bien la misère sur la Tengenziale de Milan, je fais 20 minutes de break sous la douche à Novarra, comme ça c'est fait. Quand je repars, le bouchon s'est bien calmé, sauf sur Rho, mais après j'enquille la voie du milieu et j'en bouge pas jusqu'au début de l'A1, par hasard je rattrape Morad qui m'accompagne un bout du coup.

    Première livraison à Dovera, j'ai que 2 palettes à sortir et par miracle il y a personne, ici, c'est assez long pour s'enregistrer, on se croirait en Espagne, il y a même un vigile qui contrôle la semi avant d'entrer sur le site, tout ça pour des cartons vides. Bref, l'affaire prend une trentaine de minutes, et je trace jusqu'à Lodi tenter le dernier. En debarquant à 11h15 avec un presque complet, je craignais le pire, mais en fait non, en moins de 30 minutes c'est vidé. Quand je repars, je croise Morad qui arrive, on se suit chez les mêmes clients ce matin, mais ça va pas durer, il continue sur Bologne ensuite. Franck m'a envoyé un magnifique retour, du riz pour Charmes, dans mon jeune temps et dans ma courte carrière de chauffeur pulvé, c'était le fond de commerce de Debeaux pour les retours, mais les temps ont changé, j'ai 24 big bag prévus.

    L'usine est si vieille à Gaggiano qu'elle a dû connaitre Mussolini en culotte courtes, bon aujourd'hui elle connait Matteo Salvini, c'est pas meilleur. Rien que l'accès à l'usine fait flipper, tout est en angle droit et pas large, il vaut mieux y venir en camion remorque. J'ai une petite heure à attendre, le temps qu'un camion finisse de vider son riz, ensuite j'ai droit de charger les 24T au transpal à main, ici, le transpal electrique et le quai n'ont toujours pas été inventés. Y a quand même un petit roumain qui me donne un coup de main et, qui, au grand dam de Mussolini et Matteo Salvini remplace un ouvrier du cru. Je me tire un peu avant 15h, c'est le gros binz pour retourner sur la tengenziale, et j'ai pas super envie, alors, je rejoins Binasco et la tranquille A7 direction Genova, en temps c'est pareil. Je passe juste avant les bouchons du soir à Turin, c'est déjà ça. Il fait nuit noire quand je sors du tunnel, et j'échoue en bout d'heures au péage de Montmelian, ce soir, je peux caser une 11, alors profitons en !