| Carnet de bord de Septembre 2016 | Partager sur Facebook |
C'est qu'il s'agit de la jouer fine aujourd'hui, faut pas rigoler, c'est vendredi. Je pars au dernier moment de Pina d'Ebro pour arriver à 9h chez le client à Leza, tout en y incluant 30 minutes de pause lavage. Donc à 5h30 je ripe sur l'autoroute deserte encore à cette heure là, malgré tout je tombe sur l'inévitable grumeau qui se rabat sur toi pour passer le radar à Zaragoza à 70 alors que c'est limité à 100. Bref tout est normal. Comme prévu arrêt à Valcarce à La Joyosa, il y a de l'animation au comptoir, ça parle fort ! Heureusement la douche est chaude et il y a grave de la pression, fodes que c'est bon ! Mais le meilleur reste à venir, puisque jusqu'à Logrono, ça roule nickel, tout seul comme un grand. Comme prévu, et merci Google Map, je suis arrivé pile à 9h pour livrer, et miracle l'équipe pour decharger est déjà là ! Le truc incroyable en fait ! En même temps, c'est pour une nouvelle, immense, et ultra mderne cave Rotschild que je livre, à ce qu'il parait il y a 6 autre semis comme moi à venir, j'ose pas connaitre le montant de la facture. En tous cas, l'endroit est superbe ! Ils ont du gout ces gens !
Malgré tout ça, il faudra 3h pour vider, c'est long, surtout quand on doit recharger de la feraille à Amorbieta dans la banlieue de Bilbao. Connaissant la rapidité légendaire des usines à feraille, je crains le pire. Pendant le trajet, je calcule et recalcule qu'il me faudrait au moins rouler 2h après avoir rechargé pour rentrer sereinement à St Peray, au plus tard, il faudrait que je reparte de là à 18h. En attendant, quand je debarque à 13h30 le parking est plein à craquer je crains le pire. Une heure plus tard, je suis en place pour charger les couronnes d'acier, comme le cariste doit charger un Portugais avant moi ça me laisse tout le temps pour preparer un chargement à la Berliner-Bochum-Liner, 13 sangles, les patins et tout le bazar. C'est finalement vers 16h30 que je referme la taut, les papiers sont prêts, les types sympas, la mentalité au travail est vraiment differente ici par rapport à la Catalogne.
Dans les virages de l'autoroute direction San Sebastien, je fais pas le malin quand même, ça serait con d'éclater un tracteur neuf et la semi à PolyMat, de toutes façons, je vais pas rentrer ce soir à mon avis, il va en manquer un peu. Côté français c'est pratiquement 40km de travaux non stop jusqu'à bien après Bayonne sur l'A64, les pépénibles sont de sortie, j'en peux plus aujourd'hui ! Ce soir je passe Pau, et je sors à Soumoulou ou il y a un petit parking tranquille au péage, mais j'aurai pas cru qu'il y ait autant de passage quand même ici, pfuuuh, ils me saoulent avec leurs bagnoles !