Carnet de bord de Mars 2017 | Partager sur Facebook |
Ne sachant pas trop à quelle le client ouvre à Pithiviers, je demarre tranquillement à 7h30 d'Orléans. Sur la rocade qu'on appelle tengenziele parce que ça fait rital sans doute, le trafic commence à se charger gentiement, mais tout ça ne me concerne pas, je prends la clé des champs avec nottement la célèbre ville étape de Chilleur aux Bois, mais point de parking pour faire caca, il y a seulement les bois autour reservés à cet usage. Ayant du travail, je ne fais pas le test et je me radine à 8h devant le portail de Delbard ou c'est affiché ouverture 9h. J'ai donc plus qu'à attendre. D'un autre côté, c'est bien parce que je suis le premier, deux autres camions sont arrivés juste après. A 9h petantes, le portail s'ouvre, deux coups de hayon plus tard je repars en pleine forme sous un soleil radieux, destination, l'Ile de France...
C'est toujours un drame pour moi de venir livrer en région parisienne, quand je pense que certains font ça à longueur d'année, ça me file des boutons pour eux. Je commence par livrer au Botanic de Bretigny/Orge, pendant que je vidais j'ai entenu un petit "ploc", et ça n'a pas loupé, je me suis fait accroché le retro par un livreur, il y a une toute petite marque noire, que dire, que faire ?? Je mettrais un petit raccord pour masquer ça, jusqu'au jour ou ça sera moi qui exploserai vraiment le retro. De là je vais à St Michel/Orge, l'entrée de la jardinerie est à la one again, partout des portiques pour empêcher l'accès des camions, l'architecte a pensé à tout, sauf que des camions seraient utiles pour approvisionner le magasin, cretins que vous êtes ! Après un rapide "check" sur Google map, il apparait que c'est tout au vert pour aller à Rueil Malmaison, le coin est vraiment sympa, ça pue un peu le fric quand même entre Le Pecq et Le Vesinet, la seule chose qui m'interesse c'est que ça roule nickel. Un petit quart d'heure pour poser à Botanic Rueil, et je ne demande pas mon reste, VITE, VITE sortir de cette région sinistrée. Les abords de l'A86 sont une véritable honte, vraiment pas dignes d'une région aussi riche.
Après mon cassage de croute et douche habituelle à la Total à Hardivilliers, je me radine au terminus de la tournée au nord d'Amiens à la jardinerie de Poulainville, la ville du chocolat lol. C'est alors que j'avais retroussé mes manches pour empiller les rolls, que je reçois mon rechargement, avant 16h30 à Amiens. Je lache, tout et je fonce. Même pas le temps de regarder l'adresse plus que ça, mais le GPS me fait passer par le centre d'Amiens. Finalement, j'y vais au flair, par une mega interdiction au PL qui fait traverser la ZUP, c'est large, y a pas de ponts et je me pointe dans la ZI juste derrière ces batards d'escrocs de Wirhlpool, il est 16h10, je vais avec mon sourire ultra brite pour m'enregistrer. Je peux charger, mais juste avant le gong final de la journée. Je fais mettre le lot le plus possible en arrière, comme ça j'ai de la place pour finir d'empiller mes rolls. Il me reste ensuite plus qu'à remettre le lot sur l'avant, que ferai-je sans mon transpal ?? Toujours est il que j'en ai bien chier, garé en pente et penché. Pour repartir j'ai suivi les panneaux offciels qui m'ont fait passer par l'ancienne Ruche Picarde, que d'émotions pour tout ancien légumier qui se respecte. Heureusement que j'ai coupé au plus court pour venir, sans quoi j'aurai jamais chargé aujourd'hui. La suite du programme se situe aux confins du 80, 76 et 60 à Formerie, comme je savais pas trop par ou y aller, j'ai pris Aumale et la N29, coin typique, oublié comme tant de coins en France, je me pose à 19h30 dans la cour de la gare typique en briques rouges, comme il fait encore jour je passe un coup sur le pare brise, avec le printemps, les insectes sont de sortie !!