FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2015 Partager sur Facebook
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  • En Alsace
    Zoby, raté
    La B9, un mauvais souvenir depuis 96
    super parking ! GUT NACHT
  • Mardi 31 Mars 2015
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    Comme prévu hier, je demarre à 6h. Avant de partir je balance un peu de gasoil j'en profite pour faire 15 minutes de coupure. Du coup vu l'heure j'hésite a passer par les hauteurs de Vienne plutôt que l'A46. Comme je suis joueur, et pas ultra motivé, j'opte pour la case "A46". Je suis passé juste juste juste avant le coup de feu, à peine un ralentissement au niveau de l'A43 et puis c'est tout. Par contre ce matin, il y a un nombre halucinant de types qui se trainent à 60/70 en bagnoles, derrière ça freine, personne ne double ! J'ai jamais tenté l'experience en bagnole mais ça doit être flippant de rouler aussi doucement ! Ils ont quoi dans la tête ces types ? C'est qu'une fois sur l'A42 que je peux enfin respirer un peu, zen. La pluie refait son apparition après Dôle, il tombe même des trombes d'eau par moments, du coup au péage à St Maurice les gendarmes restent à l'abri dans le fourgon. C'est comme un coup à St Omer dans les années folles, je debarque là au beau milieu de la nuit, avec un disque noir de chez noir, il faisait des giboulées de neige, du coup j'étais zen, mais quand j'ai vu le gendarme planté droit comme un I dans ses bottes en cuir, j'ai flippé. Il m'a lancé un regard noir, et je sais pas pourquoi, mais il m'a pas contrôlé. Tout ça pour dire que quand j'ai tiré le frein sur la parking du centre d'essai Peugeot à Vaujeaucourt j'avais 4h30 PILE. Ptin, impec !

    Ici les procédures sont assez longues, et vu que je dois pas bouger une demi heure, je fais trainer un peu avant d'aller m'enregistrer. Tout ce qui est appareil photo est banni ici, mais j'ose pas leur dire que je connais rien en bagnole, et que je saurais même pas quoi photographier de vraiment interessant. Pour finir la demi heure, je paye le café au chef qui m'explique que le service va disparaitre que bientôt ça sera des vigiles qui feront le taf. De là, on part vider, lui devant en bagnole pour m'ouvrir la route, c'est compliqué, un vrai labyrinte ici, une chamelle n'y trouverait pas ses petits. Y a qu'une seule palette à sortir, ça va vite, retour rapidos au poste de garde et du coup aussi sur l'A36. Seconde étape à Villé, un des rares noms de ville articulable du 67, au Scrabble par contre ça vaut que 8 points alors que Wickerschwihr en vaut nettement plus ! Une fois sorti de Selestat j'avais l'APN prêt à faire de la belle photo alsacienne, mais il pleuvait tellement que c'était impossible. A 14h je suis en place pour vider, il pleut tellement que j'ouvre pas les côtés, tant pis je bouge les 19 pal au transpal, en plus c'est pas lourd, c'est des morceaux de ruches pour les abeilles. Le cariste m'a dit "ça c'est le printemps", moi je dis, ça, c'est la mousson.

    De là, cap plein nord direction l'Allemagne, enfin, le grand sud allemand. La pluie a cédé la place à un fort vent d'ouest qui a arraché quelques bâches et le toit d'un fourgon, on se croirait entre Leucate et Perpignan, en plus ça se ressemble un peu finalement si on ferme les yeux, c'est toujours du vent lateral. Je passe Strasbourg tranquillos, et j'attape la MAUT à Lauterbourg. Séquence émotion comme à chaque fois après la frontière, pas de bouchon non plus pour passer Karlshrue, comme ça je file direct au bain à Brushal. J'ai hésité à roupiller ici, et je suis avancé jusqu'à Manheim sans prendre de MAUT parce que d'ici on peut y aller tout par la nationale ! hé hé hé ! J'ai eu grave du fion parce qu'une fois arrivé à l'usine, il y a même un parking exprès pour les camions, même pas obligé de se garer en vrac ! Cerise sur le gateau, il y a des chiottes, propres, et gratuits  !!! Ah non, j'y crois pas, pincez moi je rêve !