Carnet de bord de Juillet 2018 | Partager sur Facebook |
Autant dire que j'ai pas été emmerdé cette nuit, et que c'est sans aucun complexe que je fais 660 minutes de coupure, à 9h je mets en route avec ce sentiment d'avoir tiré au flanc, mais quand 3 minutes plus tard je débarque chez le client, je regrette pas du tout, ça n'ouvre qu'à 8h30. J'ai deux palettes à prendre pour la GB, ça traine pas, le Bressan, c'est un bosseur, il est pas là pour rigoler. Coup de bol, je rentre direct à la kommandantur, donc, si je lis bien ma carte, ça me fait passer par la magnifique route qui rejoint Neuville/Ain. C'est trop beau par ici, même les vaches ont l'air d'avoir le sourire. Bien sûr a un moment donné, il faut redescendre sur la vallée, on est pas payés pour faire QUE du tourisme. Je traverse Lyon comme qui rigône, arrêt decrassage à l'autohof de Roussillon, la douche est devenue gratos "Depuis 2 mois monsieur ! Ah ben y a deux mois que je me suis pas lavé alors ! Ohhh ??"
Je me pose ensuite entre le quai 2 et le quai 4, pour tout vider, et ne rien recharger vu que mon chef m'a gardé un voyage de derrière les fagots, un complet St Boï de Lobregat à prendre à Andrezieux. Régis insite lourdement pour me payer à bouffer, en fait, il veut surtout me montrer l'aménagement qu'il a réalisé pour transformer son kangoo en campign car. C'est un trésor d'ingéniosité, au prix d'un travail méticuleux, il a réussi la prouesse d'occulter la lumière des vitres et d'y déposer un matelas, c'est juste impressionant ! Donc on part bouffer, une bonne salade à Jarcieu, vite fait parce qu'on est plus en vacances. Vient le moment de payer, moi j'ai oublié ma carte, et Régis doit s'y coller... Mais voilà, Stéphane nous a devancé, Régis est soulagé. C'est bon d'être un fayot !
Je traine pas trop quand même, et je fonce sur St Etienne, il y a juste un petit bouchon à Vienne, ensuite nickel. Arrivé à l'usine à St Etienne, je m'appretais à glander un bon moment, mais l'incroyable s'est produit, à peine je m'étais inscrit que déjà mon numéro s'affichait, c'est incroyable mais vrai comme disait Jacques Martin dans les années 80 ! Le temps d'enfiler la côte ça charge en moins de 45 minutes, c'est qui m'arrange énormement, et oui... Quand je repars les compteurs n'ont pas été remis à 0, et demain étant le 1er août, les horaires changent, il n'y a plus de déchargement l'après-midi, autant dire qu'il faut faire tourner les bielles. La météo ne s'est pas trompé la temperature grimpe à une vitesse folle, il fait 38 à Valence. 30 minutes de repos à Tavel, et ce soir je suis bien décidé à faire pêter 10h de volant, histoire de passer le Perthus à la fraiche sans les touristes qui vont claquer leurs économies à la Jonquera. Quand je me pose à 23h15 à Guantanomo Padrosa au milieu du parking frigos, là ou il y a le moins de monde en fait, il fait encore 30°, pas un brin d'air, mortel !