FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2014 Partager sur Facebook
  • Photos
  • tiens un Sisu ?
    vallée de l'Oisans
    tête de Louis XVI
  • Mercredi 5 Novembre 2014
  •  


    Réveil dans la froideur humide de l'automne auvergnat. Comme si j'avais trop de temps libre, j'ai passé la soirée à regarder de vieilles vidéos de Desproges sur Youtube, accumulant au passage mon retard de carnet de bord. Tant pis.

    Ce matin je vais décharger à la Talaudière. J'arrive à 8h, trois camions dans la cour mais j'ai des longueurs à sortir par le côté et on me fait passer en priorité. 8h30, c'est fait. Il me reste la grosse machine à destination de Bourg d'Oisans.
    Je reçois une ramasse à Andrézieux-Bouthéon. Complet de semie, 33 palettes europes, seulement avec cette fichue machine dans le porteur il faut se creuser la tête pour optimiser l'espace. Le cariste est vraiment sympa, et surtout patient. Il accepte de gerber 2 palettes faute de quoi je ne peux pas charger.
    Je paie le café, nous discutons concours de pêche même si je n'ai pas grand chose à dire sur un sujet aussi sensible.  Puis je m'en vais, direction Jarcieu.

    J'arrive au dépôt à midi, décharge le complet avec l'aide de Lionel et Philippe, je prends ensuite un quart d'heure pour manger avant de repartir tout debout vers Bourg d'Oisans.

    Il pleut, il fait moche, je traverse Grenoble et file entre les montagnes dont quelques sommets apparaissent déjà saupoudrés de blanc, tandis que dans la vallée, entre Vizille et Bourg d'Oisans la pierre est noire et la forêt est rouille.
    Je laisse ma remorque sur un parking près de Gayet... d'autres eussent laissé leur scooter sur un parking près de Gayet ; je fais les derniers kilomètres en porteur ne sachant pas vraiment à quel genre d'endroit tordu m'attendre.
    Il s'agit d'une laverie automatique en construction à l'entrée de Bourg d'Oisans, je peux me garer devant sans problème. Comme hier à Bordeaux je tombe sur un mec qui ne pige pas grand chose : on a l'impression que tout lui est dû, il semble me remettre en cause sur le fait que je refuse de décharger au hayon (une machine de 3m et1t500...), et très vite il m'énerve.

    C'est un cariste de chez Samse (boite au slogan ridicule "Bravo les hommes en bleu") qui fait le déplacement avec son fenwick. Trop bon - trop con, j'aide à acheminer la bête jusque dans le local, plus pour aider l'homme en bleu que le type en polo Lacoste...
    Vide, je redescends dans la vallée, toujours aussi sombre avec toute cette rouille, ces vieilles centrales EDF, ces caillasses noires dont l'étonnante "Tête de Louis XVI" qui ressemble à s'y méprendre à Louis XVI, ou à Balladur, c'est selon...

    Je récupère ma remorque Rue du Cirque et m'en vais en direction de l'Ardèche. Rendez-vous demain chez Jarjat pour mon problème de toit de remorque, ainsi qu'une foultitude de petites modifications à faire pour rendre cette carrosserie définitivement géniale.
    J'ai les heures pour aller couper à destination, Vernoux en Vivarais, au calme, au frais, au fin fond de l'Ardèche, une coupure comme je les aime.