Carnet de bord de Décembre 2014 | Partager sur Facebook |
Ray le chauffeur régional arrive avec sa bagnole chez les Routiers Bretons, pour attaquer sa journée. Il est 7h, au programme : deux livraisons à Lyon, facile.
Pour commencer il faut trouver un endroit pour laisser la remorque. Le premier client étant en plein centre de Villeurbanne, je choisis de la poser sur la petite aire du périphérique à hauteur de Croix Luizet. Je m'en vais en direction de Gratte-ciel (un quartier au nom bien prétentieux quand on voit la taille des immeubles) sur 4 roues, pas inquiet malgré les petites rues : en porteur ça passe partout. Je livre une petite boite où ça rentre tout juste, j'imagine au passage dans quelle galère je serais si j'étais suivi d'une remorque...
Le mec qui décharge est très gentil, il m'explique comment accéder à l'autre dépôt, celui de Lyon Vaise.
Alors me voici en route pour cette deuxième livraison. J'avais le doute et j'ai donc demandé à un spécialiste de Lyon, notre Ptidud national, qui m'a confirmé : oui on peut prendre le périph nord en 19 tonnes. Alors ne boudons pas notre plaisir, va pour Téo (c'est le nom du périph nord... d'autres eussent été baptisés "Jean-Jacques" ou "Bernadette" ; ici c'est "Téo")
Les environs de Vaise c'est à la fois urbain et industriel, il faut y aller, mais c'est merdique. Toujours en porteur, aucun souci. Je trouve direct, je vide, et je retourne chercher ma remorque à Villeurbanne.
Mission suivante : une ramasse à Chaponnay. Vu la taille de la cour lorsque j'arrive à l'usine, je vais directement poser la remorque ailleurs, une nouvelle fois... J'aurais presque dû la laisser à Mâcon elle m'emmerde plus qu'autre chose ce matin !
Je charge deux plaques de tôle de 6m, l'une sur l'autre, de quoi occuper le plancher du porteur. Je réattelle à nouveau et file en direction de Jarcieu.
J'y suis à 12h20, et manifestement il n'y a pas le feu, je pars manger avec Adrien, Hervé, et un stagiaire dont j'ai malencontreusement oublié le nom tellement j'ai bonne mémoire.
"Petit Glacier", à Sonnay, la cantine de chez Duarig.
Je passe l'après midi dans la cour, la marchandise que j'attends n'arrive qu'en soirée.
Cela me laisse le temps de briquer le camion sous la pluie, ce qui n'est pas très malin certes, mais compte tenu de la suite des événements je suis obligé de m'y plier.
En effet dans le cadre de l'investigation de Marc, journaliste pour Télérama, j'ai rendez-vous avec un photographe professionnel pour cette fin de semaine, il va lui aussi m'accompagner en Espagne, en voiture cette fois-ci, pour faire les images qui habilleront le reportage, mais aussi- et c'est la surprise du chef - la couverture du magazine ! Apparemment... si on arrive à faire de belles photos, rien n'est moins sûr.
Bon sang, faire la couverture de Télérama... je pensais que les couvertures c'était réservé à Mick Jagger pour Télérama, à Miss France pour Télé loisir, à Patrick Sébastien pour Télé7jours, et à "Z" le chien pour TéléZ... Que n'imagine-t-on pas ma tronche sur les étagères de la librairie, dans les salles d'attente des dentistes, ou dans les WC de Monsieur toutlemonde...