Carnet de bord de Novembre 2014 | Partager sur Facebook |
Une fois n'est pas coutume, j'aimerais ici faire un point tennis, et plus précisément coupe Davis. Ce matin "l'événement" fait l'ouverture des journaux sur France Inter, sur RTL, sur Europe1, partout. Le fait est, qu'apparemment ce week-end les Suisses rencontrent les Suisses en finale de Coupe Davis, et on veut à tout prix nous vendre ça comme un truc à ne pas manquer, comme un rendez-vous incontournable alors qu'Ibrahim Maalouf joue à Bourg en Bresse ce soir et ça c'est un événement incontournable ! A quoi bon nous emmerder avec une finale dont on connait déjà les vainqueurs ; les Suisses. Je suspecte je ne sais pression venue de plus haut, d'essayer par tous les moyens de créer un semblant de ferveur populaire autour de nos chers tennismen, en espérant qu'une éventuelle victoire redynamise le pays, le moral des ménages, la croissance, le pouvoir d'achat, la cotte de popularité de Hollande et qu'on vive enfin dans un monde meilleur sous la raquette de Tsonga, Monfils et Gasquet ; en mangeant des Kinder Bueno par milliers. Rien qu'à entendre les interviews désabusées, avec voix cassée et moult propos insignifiants dans mon poste, sur France Inter, ce matin, au réveil, j'en viens à rêver que Federer renvoie tout le monde à la maison à grand coup de 6-0.
Je m'égare. Ce CDB n'a aucune vocation à commentaire sportif, évoquons plutôt ces bons vieux bigbag à livrer dans une nouvelle ferme ce matin.
Il est 7h et je commence par un petit café au bistrot de la place de Cognin-les-Gorges. L'endroit le plus branché du canton de Vinay, the place to be, avec Bébert, Marcel et Jeannot au comptoir. Cool.
Je vais à Izeron pour 7h30. Difficile d'accès mais livraison au hayon sur cours goudronnée, parfaite pour faire un petit tennis.
Vide, j'ai pour mission d'aller faire une première ramasse à Saint Quentin Fallavier, puis une seconde à Satolas, zone Cargo de l'Aéroport St Exupéry.
Il est 11h30, je dois ramener le tout au dépôt, puis atteler ma remorque pour chargement 13h30 à Saint Maurice l'Exil. Un programme génial qui me laisse un laps de temps d'environ 0 minute pour manger. Nous sommes vendredi, je ne suis pas à l'autre bout de l'Europe - je tourne en rond en régional, et il faudrait que je tourne encore plus vite parce que tout le monde finit tôt le vendredi... c'est bon, ça me soule, je m'arrête prendre un sandwich et je mange à Cour et Buis. 20 minutes.
13h35, me voici à Saint Maurice l'Exil. Je charge la remorque puis je reviens compléter à Jarcieu. Ils sont trois à attendre au lavage, je fais le plein et je me sauve.
J'aurais dû couper à travers, je me cogne les embouteillages sur la rocade est.
19h30, la semaine est finie.