FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2014 Partager sur Facebook
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  • en gare de Clermont Ferrand
    Ambert
  • Mercredi 26 Novembre 2014
  •  


    Il est 5h, Régis, s'éveille. C'est parti pur Clermont-Ferrand gare.
    J'ai conclu le RDV avec les paysagistes pour 7h45.
    Dès 7h25 je me retrouve Rue de l'Union Soviétique, sur les voies de bus, devant le parvis de la gare sur lequel je ne peux accéder. Il y a des barrières et des plots partout, je suis contraint de tracer ma route, toujours via les voies de bus, avec les warning pour faire comme si j'avais le droit...
    Par chance je peux squatter des aires de stationnements "dépose minute" Rue Anatole France, de l'autre côté des rails. Je pose le camion, il ne gène pas, je reviens à la gare à pied pour attendre les paysagistes.

    Juste en face il y a un bar-tabac, va pour un petit café.
    Les étudiants vont en cours, les balayeurs balaient, quelques nuées de voyageurs débarquent par intermittence, et soudain voici la camionnette tant attendue des professionnels du paysage. Je peux aller chercher mon camion.

    On m'ouvre en amont, et de remonte le parvis en marche arrière devant quelques regards curieux de badauds qui se demandent bien ce que je viens foutre ici. Lorsque nous commençons à décharger, des anciens se postent carrément derrière les grilles, pour analyser notre travail... c'est manifestement passionnant.

    Il faut plus d'une heure pour décharger, et une heure supplémentaire pour enlever les pots des palettes - car je dois récupérer ces dernières.
    Cela me laisse le temps de retourner boire un café... passé de 1 euro à 1, 40 euro car " nous ne sommes plus en heure d'arrivée des trains" dixit le barman.

    Je décolle à 11h, direction Ambert.

    Ambert, capitale de la fourme et non pas du camembert. Ambert, patrie d'Henri Pourrat et non pas de Bernard Peutetrepas. Ambert, ville d'Alexandre Vialatte dont on ferait mieux de lire les chroniques plutôt que de perdre bêtement son temps avec des calembours à deux balles... Ambert, ce midi, et une usine fermée qui rouvre à 14h.
    A 14h donc, lorsque je me présente pour charger, personne ne sait de quoi il s'agit, et une demi-heure plus tard je repars bredouille avec mon avis de passage, car personne n'a décidément trouvé de quoi il s'agissait.
    Je vais à Montbrison, via le col des Pradeaux et le col de "La croix de l'homme mort".
    D'une fourme à l'autre il n'y a qu'un pas, quelques virages, une croix, un homme mort.

    On me fait attendre pour charger. Je suis pourtant pressé : ce soir arrive en gare de Péage de Roussillon un journaliste de Télérama, Marc de son prénom, venu de Paris pour m'accompagner en Espagne cette fin de semaine.

    Je rentre donc à Jarcieu au plus vite, je décharge puis recharge le camion, saute dans une bagnole, et pars chercher Marc.